Le premier album d’Ethan Gold remonte à 2011. Songs From A Toxic Apartment avait été particulièrement bien accueilli, mais son auteur subira par la suite un accident l’éloignant de la musique et de nous.
Dix années plus tard, Earth City 1: The Longing arrive enfin, et l’on se réjouit autant de remarquer qu’il s’agit d’une première partie (en l’occurrence, une trilogie dont les deux suites arriveront l’année prochaine) que de cette première partie seule. En effet, à aucun moment je n’ai eu l’impression d’écouter quelque chose d’incomplet : The Longing est une œuvre à part entière, que j’ai personnellement écouté trois fois de suite aussitôt que je l’ai découvert. Cela fait quelques jours seulement, mais je l’écoute déjà beaucoup. Tiens, il vient de se finir, je le remets une seconde fois.
Mais, que possède donc Ethan Gold de si addictif ?! Musicalement et vocalement, dès les premières secondes de la chanson d’ouverture « Bright & lonely city » je me suis senti happé dans un univers aussi original ou personnel que familier. En somme, Earth City 1: The Longing est de ces albums qui ont le pouvoir d’immédiatement vous toucher en plein cœur, et il est aussi et surtout tellement jouissif !
Pour l’heure, j’écouterai assurément avec le même plaisir ces onze chansons si touchantes tout au long de l’année et bien après encore…
(in Heepro Music, le 11/06/2021)
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