Big Shot // Saison 1. Episode 8. Everything to Me.
Alors qu’il ne reste que quelques épisodes avant la fin de la saison, il est temps de revenir sur le terrain. Les Sirènes s’approchent de la suite mais forcément que la vie personnelle de chacune des jeunes filles influent aussi sur leur jeu. Je trouve que Big Shot a su développer intelligemment ses personnages afin de donner par la suite de la place au sport. Le sport est parfois une excuse au développement des amitiés mais aussi de la vie personnelle de chacun. Les personnages sont distraient de leur objectif. Korn continue de s’attacher à ceux qui l’entourent, ce qui est assez étonnant pour quelqu’un qui cherche toujours un autre travail sans savoir si passer à autre chose est la bonne chose à faire. Je dois avouer que la façon dont Korn a été développé tout au long de la saison est vraiment intéressant. Il a grandi et cela a permis de faire grandir la série. Bien entendu, étant donné que son avenir est pour lui-même incertain dans ce lycée, je me demande si la série ne va pas nous laisser à l’issue de la saison sur un cliffangher où il se verrait proposer son ancien boulot à nouveau.
Mouse a enfin eu le courage de dire à Harper ce qu’elle ressent et je dois avouer que c’est assez beau. Cela permet de garder l’esprit bons sentiments qui fait aussi la force de Big Shot. Après tout, depuis le début de la série on nous prépare à ça alors quelle bonne nouvelle que de voir le tout se concrétiser. L’histoire de Destiny et sa mère permet quant à elle de changer un peu de registre et de retourner à l’esprit plus familial de Big Shot (notamment un élément que l’on avait vu dans la relation entre Korn et sa fille dans l’épisode 2 ou 3 si mes souvenirs sont bons). Tout ce que fait cet épisode ressemble à de la mise en place pour la fin de la saison. Les diverses intrigues commencent à arriver à leur conclusion et je dois avouer que je ne m’y attendais pas du tout. De nombreux arcs narratifs sont ainsi développés soigneusement, permettant aux personnages de prouver qu’ils ont grandis tout en laissant certains destins en suspend.
David E. Kelley a créé une jolie petite série avec Big Shot et John Stamos a su se faire une vraie place intéressante dans cette série qui change un peu de certains de ses rôles mais me rappelle vraiment l’esprit familial de Full House lorsque cette dernière tentait des trucs plus émotionnels. La suite arrive rapidement et je me demande ce que l’on nous réserve même si j’ai déjà ma petite idée sur certaines intrigues.
Note : 6.5/10. En bref, Big Shot continue d’être une agréable surprise.
Disponible sur Disney+