11 ans après son dernier album solo, le chanteur Congolais sort « Moko », unité et commencement en lingala.
Un album très attendu pour lequel il a mis les petits plats dans les grands. Près de 100 musiciens y ont collaboré sans oublier les chanteurs et chanteuses à la renommée établie invités pour des featurings. Véritable album arc-en-ciel, « Moko » est chanté dans plusieurs langues africaines : le lingala, le swahili, le yoruba, le wolof, le bassa, le douala, sans oublier le français et l’anglais. Il a fallu huit ans de création pour la réalisation ce colossale projet. Six ans ont été consacrés à la création en studio et deux ans pour les mixages et masterings.
Des figures emblématiques de la musique africaine comme Manu Dibango, Ray Lema, Wasis Diop, y laissent leurs empreintes. La jeune Pamela Baketan, lauréate de la première édition de l’émission télévisée The Voice Afrique francophone où Lokua Kanza est coach y participe aussi. On y retrouve aussi des stars comme Charlotte Dipanda. Elle collabore avec son idole sur le titre « Osala 237 ». « C’est un hymne à l’amour partagé humblement avec le plus grand artiste vocaliste de chez nous », a-t-elle posté sur son compte facebook. Lokua Kanza a travaillé avec les musiciens de l’Orchestre symphonique de Budapest et en Inde avec le flûtiste renommé, Naveen Kumar.
L’enregistrement s’est déroulé dans plusieurs studios au Brésil, au Cameroun, en République démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire, au Nigéria. Fidèle à lui-même, à sa cool attitude, Lokua Kanza est resté messager de la paix et du bonheur. Les titres de son album en témoignent. « Déploie tes ailles » « Love is a power », « Nobody cares ».