Chaque jour qui passe le chiffre s’allonge. On n’est pas dans les faits divers, il s’agit d’un phénomène massif, systémique, violences intrafamiliales contre les femmes, mais aussi contre les enfants, les vieillards, les handicapés, les personnes LGBT, violences qui se sont aggravées pendant le confinement, avec 30% de plaintes supplémentaires.
A cette plaie, il doit y avoir une réponse massive en terme de politiques publiques, de moyens à mettre en œuvre.
Les associations féministes (Fondation des Femmes, Haut Conseil à l’Egalité) réclament 1 milliard d’euros pour lutter contre les violences faites aux femmes. Le gouvernement ne met pas le début du commencement de ces moyens sur la table.
On en a besoin pour la justice, pour la police, et notamment pour la police de proximité, on en a besoin pour les actions en milieu scolaire, les services publics ont vocation à s’épauler et à se compléter.
Non il n’y a pas de fatalité ; imposons un changement de feuille de route à ce gouvernement qui est hermétique à ce qui touche à l’Humain.
Section PCF de Sète