Aucune absence enregistrée aussi bien au lycée de Nkometou qu’au lycée moderne de Nkozoa, au lycée Bilingue d’Emana et au Collège Jean Tabi en ce premier jour d’examen. Le respect des mesures barrières est de rigueur.
La cour du lycée de Nkometou est bruyante en cette matinée du 08 juin 2021. Elle est pleine d’élèves. Alignés les uns après les autres, chaque élève se prête au lavage des mains avant de se diriger en salle de composition. Des seaux robinets ont été disposés devant chaque salle de classe. Munis de leur matériel de travail (stylos, crayons, règles et gommes), chacun d’eux arbore un cache-nez. La première sonnerie retentit à 7h invitant tous les élèves à rejoindre les salles de classe. Trente minutes plus tard, les surveillants de salle ont procédé à l’appel des candidats et la vérification des récépissés et cartes scolaires. A la suite de cette opération, la police de l’examen a été lue aux candidats. Assis un par banc, l’heure est à la concentration. Avec deux surveillants par salle, chaque élève est face à son destin. A 8h, la deuxième sonnerie retentit. Les copies sont distribuées dans chaque salle. C’est le début des épreuves. Plus d’élèves dans la cour de l’établissement. Pour la série littéraire, c’est l’épreuve de littérature qui ouvre le bal. Quant aux séries scientifiques, nous avons la philosophie et le français. Le silence s’impose. Seuls les ombres des surveillants qui font des va et vient sont visibles.
Un calme plat règne entre les couloirs. Des surveillants passent les uns après les autres pour s’assurer du bon déroulement des épreuves. Les membres du secrétariat s’activent dans le dispatching des épreuves. C’est le même climat qui prévaut dans tous les trois secteurs du lycée de Nkometou. Ce sous-centre d’examen a enregistré 227 candidats cette année avec trois établissements d’attaches soit 24 à 25 candidats par salle. « Dès l’entame, nous n’avons enregistré aucun incident au sein de notre centre. Tous les candidats ont répondu présents à l’appel. Tout se passe dans le calme et la sérénité », confie le chef secrétariat, Gervais Essomba Noah. Toutes les minutes, il fait le tour pour détecter tout manquement ou répondre à toutes les préoccupations des surveillants.
Dans la salle réservée au secrétariat, toute l’équipe est au four et au moulin. La vérification des entêtes sur les feuilles de composition, le décompte des copies sont quelques activités menées par les membres. A l’entrée de la salle, sont assises quelques surveillantes pour assurer le relai entre le secrétariat et les surveillants de salle. « Nous avons une surveillante de secteur qui est chargée de guider les élèves à leur sortie de la salle pour les différents besoins », indique le chef de secrétariat. Sur une table, des gels hydro alcooliques y sont déposés pour désinfecter toute personne qui entre et sort du secrétariat. Chaque membre du personnel arbore également son cache-nez. Sur le mur, sont collés des papiers formats sur lesquels les mesures barrières ont été imprimées en gros caractères à titre de rappel.
Même son de cloche au lycée moderne de Nkozoa, au lycée bilingue d’Emana et au collège Jean Tabi. Ici, le secrétariat est à pied d’œuvre pour ne laisser échapper aucune erreur. Il s’assure que le dépôt de toutes les copies a été fait, de la disponibilité des épreuves et brouillons dans toutes les salles. D’après le chef de secrétariat du lycée moderne de Nkozoa, tout se passe bien. Aucun incident ou absence n’a été signalé du côté des élèves tant que celui des différents surveillants programmés. Avec 572 candidats au total, le lycée moderne de Nkozoa compte 26 salles d’examens. La collaboration entre les membres du secrétariat et les chargés de missions est franche et prospère. Chacun joue son rôle.
L’examen de baccalauréat s’achève le 12 juin prochain par les épreuves pratiques de dessin et d’informatique dans les différentes séries. Pour le compte de l’année 2020-2021, le Cameroun a enregistré 115 447 candidats répartis dans 328 sous-centres à travers les dix régions.