Le gouvernement de la République apprécie les conditions dans lesquelles le programme alimentaire mondial encadre les populations réfugiées et les populations hôtes.
Les pouvoirs publics évaluent l’action du programme alimentaire mondial en abréviation (PAM). Une délégation ministérielle est venue toucher du doigt la réalité sur le terrain afin d’apprécier les actions que le PAM converge vers les réfugiés et les populations hôtes basés dans le département du Lom et Djerem. Il est question de s’assurer que les actions menées sur le terrain sont conformes à la volonté du gouvernement de la République telles que le prévoient les lois et règlements en vigueur. Cette délégation interministérielle s’attèle aussi à apprécier les conditions de vie des réfugiés et des populations hôtes. Le PAM qui se déploie dans différents camps à l’Est s’occupe du volet assistance, alimentaire, et nutritionnel : « Le PAM met en œuvre un programme de prévention de nutrition aiguë, et ce programme vise essentiellement les enfants de moins de deux ans. Dans ce programme, il y a aussi un volet communication qui vise le changement de comportement », laisse entendre Abel Ramadjé, chef du bureau PAM – Est.
Les stratégies se multiplient sur le terrain pour mettre à la disposition des réfugiés des denrées alimentaires qui sont stockées en grande quantité dans plusieurs magasins témoins : « Nous avons plus de 20000 bénéficiaires qui sont assistés par le programme cash qui est mis en œuvre pour leur permettre de manger ce qu’ils veulent », martèle Amadou, administrateur national programme PAM. Actuellement, la délégation interministérielle séjourne dans le département de la Kadey où elle touchera du doigt l’action du PAM sur le terrain. Plusieurs milliers de réfugiés de la crise Centrafricaine vivent dans les camps aménagés par les bons soins du haut-commissariat aux réfugiés. La région de l’Est abrite plusieurs camps de réfugiés notamment ceux de : Lolo, Timangolo, Garoua Boulai, Guirwa Yangamo, et Gado Badzér.