A quelques heures du lancement des épreuves écrites, chacun y va de sa méthode pour braver avec succès cet examen.
C’est une journée pas ordinaire pour Jaël Deffo. Elle s’est rendue dans la matinée au lycée de Nkoabang pour retirer son récépissé. C’est le seul déplacement qu’elle a consenti à effectuer en cette veille d’examen. Les autres heures de la journée, elle les a consacrées au repos. « Je dois avoir la pêche demain », confie Jaël. Elle indique qu’elle a déjà tout apprêté pour l’examen. Malgré ces précautions, l’élève a des appréhensions. « J’ai un peu peur à force de me demander comment ça sera. Surtout avec les nouvelles dispositions notamment les Apc (approches par compétence), le rythme est différent », redoute-t-elle. En fait, elle est à sa quatrième tentative. Elle a été rattrapée par les approches par compétence en classe de Terminale. Il n’a pas été aisé pour elle de les assimiler. Elle essaie toutefois de garder le moral haut. « J’ai confiance en moi et je sais que Dieu est avec moi », se console Jaël. Autre appréhension, les points d’ombres dans certaines matières notamment la physique. Ce matin, Jaël Deffo fait partie des candidats du centre d’examen du lycée bilingue de Nkoabang.
Andy Stevens Bia sera ce matin à l’Institut polyvalent Wague pour les épreuves écrites du Baccalauréat de l’enseignement général. Hier veille de l’examen, Andy Stevens est assez confiant. « Je ne peux pas dire que je suis prêt à 100% parce qu’au fond, on ne l’est jamais », laisse-t-il savoir. Pour mettre toutes les chances de son coté, il s’est livré à la révision des fondamentaux de chaque matière. Il garde une peur bleue de l’anglais. « Je n’ai jamais la moyenne dans cette matière. Malgré mes efforts, je n’y suis pas parvenu toute l’année ». L’élève compte sur la grâce divine pour aborder avec sérénité les épreuves. Paul Nziki est convaincu qu’il n’a pas réussi l’examen l’année dernière à cause de la langue de Shakespeare. Elève au lycée bilingue de Yaoundé, il a apporté une place de choix à cette matière. À quelques heures du lancement des épreuves écrites du baccalauréat, l’élève corrige les épreuves d’anglais. « Je veux mettre toutes les chances de mon côté. Je dois obtenir une note supérieure à 10 en anglais. Avec cette note, je suis sûr d’avoir mon examen », explique-t-il.
Bromel Djoufack, élève au lycée Leclerc de Yaoundé est confiant. « Je suis très calme par rapport aux jours antérieurs. Je suis très optimiste. J’ai hâte d’être là demain (ce jour ndlr) pour affronter l’examen car nous avons tous reçu les armes nécessaires au lycée grâce au censeur qui nous a aidés à combler nos lacunes durant les deux semaines après l’examen blanc », souligne le candidat. La première journée étant décisive pour ce candidat au baccalauréat A allemand, il s’est adonné aux révisions ce 07 juin pour couvrir quelques difficultés. C’est également le cas d’Auguste Gervais Essomba, élève en classe de Terminale C au Collège Jean Tabi. « Je révise maintenant de manière stratégique. C’est-à dire, je relis juste les grandes lignes en fonction de la programmation. J’ai confiance en mes capacités. Je pense avoir reçu tout le nécessaire pour affronter les différentes épreuves.
Pour cette session 2021/ 2022, 115 447 candidats sont sur la ligne de départ de l’examen du baccalauréat de l’enseignement général. Ils sont repartis dans 328 sous-centres à travers les dix régions.