C’est l’une des prescriptions formulées par le président en exercice de la Comifac, Jules Doret Ndongo, au nouveau personnel statutaire installé le 04 juin dernier à Yaoundé pour une durée de 4 ans.
Le nouveau Secrétaire exécutif de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), Hervé Martial Maïdou, a été installé le vendredi 04 juin dernier à l’hôtel Hilton de Yaoundé par Jules Doret Ndongo, ministre camerounais des Forêts et de la Faune et par ailleurs président en exercice de l’organisation sous régionale. Le Centrafricain de 56 ans a officiellement pris fonction au même moment que son adjoint, Nchoutpouen Chouaibou du Cameroun et le directeur administratif et financier, Dayang François du Tchad. Un trio qui devra travailler pour la préservation du bassin du Congo et déployer des stratégies gagnantes contre l’exploitation illégale des forêts et du braconnage galopant.
Le nouveau personnel statutaire de la Comifac, nommé pour une durée de 4 ans, est appelé à surmonter de nombreux défis pour une gestion durable des ressources forestières. « Nous avons déjà rencontré des partenaires. Nous allons continuer ce chantier dans les semaines qui suivent avec tous les partenaires diplomatiques pour voir dans quelle mesure le plan d’action du Comifac peut être présenté de manière à ce qu’ils s’alignent sur les différents domaines environnementaux », a souligné Hervé Martial Maïdou. Jules Doret Ndongo a relevé la nécessité de concilier la gestion durable forêt-environnement avec la nécessité du développement des pays pour lesquels la forêt est une ressource naturelle importante, pourvoyeuse d’emplois et des recettes pour les budgets. Il a d’ailleurs exhorté la nouvelle équipe à élaborer un plan de travail annuel (Pta) 2021 du secrétariat exécutif ; à suivre la déclinaison du plan d’opérations et du plan de convergence (Popc) de la Comifac au niveau de chaque pays membre ; à élaborer de nouveaux projets à soumettre aux bailleurs de fonds; à suivre le paiement des contributions égalitaires par les pays membres ou encore à préparer la participation de la Comifac et ses pays membres aux négociations internationales (Cop 15 de la biodiversité en octobre 2021, Cop 26 climat en novembre 2021, congrès mondial de l’Uicn en septembre 2021, symposium sur les forêts tropicales de Berlin en septembre 2021 etc.). Il y a également des questions d’exploitation illégale des forêts, le braconnage et la relance des accords.
La Comifac est l’œuvre initiée par les chefs d’Etats d’Afrique centrale, qui se sont engagés, de manière concertée en mars 1999, à Yaoundé, à harmoniser leurs politiques publiques en matière de gestion durable du Bassin du Congo, 2ème poumon écologique mondial après l’Amazonie.