Le budget total du projet était de 49,2 millions d’euros, réglés par la région Occitanie, l’Union européenne pour 6 millions et l’État français pour 2 millions. La ville de Narbonne a offert le terrain. L’ensemble a suscité l’enthousiasme des premiers visiteurs, 97 m de long, 85 m de large et 8 m de haut, une surface de 8.000 m2 dont 2.700 m2 pour l’exposition permanente et 500 m2 dédiés aux expositions temporaires. Le mur monumental lapidaire est particulièrement imposant, il se compose de 760 blocs de pierre qu’un système automatique permet aux visiteurs de manipuler pour connaître l’histoire de chaque bloc.
Narbo Via permet de découvrir les richesses de la cité antique de Narbo Martius fondée à la fin du IIe siècle av. J.C., première colonie romaine fondée en Gaule et capitale de la province de Gaule narbonnaise, Ce fut un foyer brillant de la civilisation romaine. Ces vestiges étaient répartis auparavant dans différents musées et réserves de la ville, musée archéologique, église Notre-Dame de Lamourguier abritant le fonds lapidaire notamment. Ce sont 15.000 pièces, dont 1.000 pierres funéraires qui avaient été utilisées au Moyen Age pour la construction des murs d’enceinte de la Ville.
Le musée a prévu un programme culturel varié, visites-découvertes du millier d’œuvres et objets du parcours permanent, expositions temporaires, ateliers, projections de films, manifestations nocturnes, découvertes des coulisses et des réserves du musée, visites des chantiers de fouille sur le territoire, par exemple le site d’Amphoralis à Sallèles-d’Aude ou celui de l’Horreum, en plein Narbonne.
Narbo Via est également un pôle de recherche archéologique. Il dispose pour cela d’un atelier de restauration et d’une salle d’étude pour les collections ainsi que pour le mobilier archéologique, et d’un auditorium de 200 places accueillant conférences et colloques. Des spectacles et des concerts auront lieu dans les jardins d’une superficie de 3 hectares. Il y a aussi une librairie-boutique et un restaurant.