Ce livre n’est donc malheureusement pas une fiction, mais un ouvrage autobiographique qui permet à Primo Levi de raconter sa déportation dans le camp de Monowitz (Auschwitz) de décembre 1943 jusqu’à la libération du camp par l’Armée rouge soviétique en janvier 1945.
Primo Levi permet au lecteur de pénétrer au cœur de cet Enfer et parvient à trouver des mots qui n’existent pourtant pas pour décrire les effroyables conditions de vie des prisonniers, surtout le froid, la faim et la fatigue extrêmes. En faisant preuve d’une lucidité déconcertante, il s’installe non seulement en tant que victime, mais surtout en tant que témoin, analysant la nature humaine et détaillant le processus de déshumanisation des prisonniers avec une incroyable minutie. Bouleversant !
LA lecture obligatoire… afin de perpétuer le devoir de mémoire.
Si c’est un homme, Primo Levi, Robert Laffont, 324 p., 16€
Ilsen parlent également: La Parafe, Camille, L’antre de la curiosité, Zolena, Madimado, Book’ing, Thucydide, Velidhu, L’ivre lecteur, Argali, Murmures de Kernach, Mumu, A propos de livres, Mes mots mes livres, Fanny
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