Des adultes de sept pays européens (Autriche, France, Allemagne, Italie, Portugal, Espagne et Royaume-Uni) ont été interrogés sur une nouvelle enquête menée par Kaspersky pour donner leur avis sur un futur cyborg. L’enquête en ligne a été menée auprès de 6 500 adultes âgés de 18 ans et plus.
Près de la moitié des participants (46,5%) ont répondu que les gens devraient être libres d’améliorer leur propre corps avec la technologie d’augmentation humaine. Bien que le pourcentage ci-dessus soit élevé, montrant une évolution positive vers l’adoption des nouvelles technologies non seulement sur le lieu de travail mais aussi dans la vie familiale et personnelle, l’impact à long terme sur la société suscite des inquiétudes.
Certains des participants à l’enquête étaient totalement opposés à la possibilité de devoir accepter dans leur cercle social des personnes augmentées. Plus précisément, 12% des Européens seraient opposés à travailler avec une personne augmentée car ils estiment avoir un avantage injuste sur le lieu de travail.
Un autre groupe a exprimé des inquiétudes concernant l’augmentation humaine, répondant que ce type de technologie pourrait conduire à de futures inégalités sociales ou à des conflits. Les personnes exprimant ces préoccupations étaient 39%. Dans le même temps, 49 % des Européens ont déclaré qu’ils se sentaient enthousiastes ou optimistes lorsqu’ils pensaient à la société du futur, y compris les personnes augmentées et non augmentées.
L’augmentation humaine dans certains cas peut être nécessaire pour des raisons de santé telles que l’utilisation de membres bioniques. Dans d’autres cas, les gens peuvent choisir de s’augmenter, par exemple, en insérant des puces d’identification par radiofréquence (RFID). Alors que les nouvelles technologies deviennent de plus en plus présentes dans nos vies, l’augmentation humaine fera bientôt partie de notre environnement familial et professionnel proche. Cette conclusion vient de l’enquête puisque 51% des Européens ont déclaré avoir rencontré quelqu’un avec une augmentation.
Mais, à quel point quelqu’un est-il disposé à sortir avec une autre personne avec une augmentation ?
Près de la moitié (45%) des Européens ont déclaré que cela ne les dérangeait pas de sortir avec une personne augmentée tandis que 5,5% des participants à l’enquête ont répondu qu’ils étaient déjà sortis avec une personne augmentée. En effet, 17% des Européens n’hésitent pas à admettre qu’ils sont plus tolérants aujourd’hui qu’ils ne l’étaient il y a dix ans. Les hommes par rapport aux femmes accepteraient plus facilement une personne augmentée. La moitié des hommes européens (50 %) ont exprimé leur enthousiasme ou leur optimisme quant à l’avenir partagé par les personnes augmentées et non augmentées, contre 40 % des femmes.
Le français est le moins favorable (19 %) parmi les autres Européens lorsqu’on leur demande s’ils soutiendraient un membre de la famille au cas où il déciderait de s’augmenter. Les Portugais sont les plus favorables puisque 46% d’entre eux ont répondu qu’ils le feraient.
Dans l’ensemble, trois Européens sur dix (29,5 %) soutiendraient un membre de la famille qui a décidé de s’agrandir. Le Portugal (56%) et l’Espagne (51%) sont les deux pays européens qui ont recueilli les pourcentages les plus élevés lorsqu’on leur a demandé s’ils pensaient que les gens devraient faire ce qu’ils veulent de leur corps. Les résidents du Royaume-Uni étaient d’accord avec cela à 36%. Les participants se sentent plus à l’aise si la technologie d’augmentation est utilisée pour des raisons de santé.
De plus, les Européens ne se sentent pas à l’aise lorsqu’ils choisissent de s’augmenter. Par exemple, 16,5% des Européens considèrent le choix de s’augmenter comme « bizarre ». Ce pourcentage spécifique au Portugal n’est que de 8 % et de 30 % au Royaume-Uni. De plus, 27% des participants à l’enquête ont répondu que les personnes augmentées devraient avoir une représentation spéciale au niveau gouvernemental. Dans le même temps, 41 % des Européens ne sont pas d’accord avec cette idée.
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