L’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, vient de publier ses résultats concernant le marché du haut et du très haut débit fixe au premier trimestre 2021. Plus de la moitié des abonnements sont à présent en THD.
L’année 2020 aura été une année record pour le marché des services fixes à haut et très haut débit.
Et l’Arcep constate qu’au premier trimestre 2021, la France compte une majorité d’abonnements internet à THD, en partie grâce à la progression des déploiements et des abonnements en fibre optique.
La part d’abonnements à très haut débit devient majoritaire
Lors du premier trimestre de l’année, le nombre d’abonnements THD – soit avec un débit maximum descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s – s’élève à plus de 1,1 million. Cela représente donc une croissance de +170% par rapport à la même période en 2020.
Ainsi, le nombre de ces abonnements atteint les 15,7 millions, ce qui représente plus de la moitié du nombre total d’abonnements internet en France.
Et cette progression s’explique par les abonnements en fibre optique, avec 3,8 millions d’accès supplémentaires enregistrés en un an. La fibre représente d’ailleurs 73% du nombre total d’accès à très haut débit, et à fin mars 2021, elle atteint les 11,4 millions.
Avec cette hausse, le nombre d’abonnements à haut débit baisse constamment. Il atteint 15,1 millions à la fin du premier trimestre, soit un recul de -2,8 millions en un an.
Au total, le nombre d’abonnements à haut et très haut débit ne cesse de progresser et atteint 30,8 millions à fin mars.
Les réseaux d’initiative publique réalisent leur meilleur trimestre de déploiement
L’autorité de régulation indique également qu’au cours du premier trimestre, 1,5 million de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables à la fibre optique. Cela représente environ 27% de plus que sur la même période, en 2020.
Ce sont ainsi 25,7 millions de locaux qui sont éligibles aux offres fibre à fin mars 2021. Parmi eux, un quart sont situés en zones très denses, la moitié en zone AMII, et le dernier quart en zone d’initiative publique.
Et c’est la première fois que la croissance se fait en majorité en zone publique, avec 800 000 locaux on été rendus éligibles au T1 2021.
A contrario, le rythme des déploiements des lignes FTTH diminue dans la zone d’initiative privée, avec un peu moins de 600 000 locaux rendus éligibles.
Les déploiements se poursuivent dans les zones AMEL (appels à manifestation d’engagements locaux), avec plus de 100 000 locaux éligibles à fin mars 2021, tandis que le rythme demeure insuffisant en zones très denses.
Au total, sur les trois premiers mois de l’année, ce sont 30,1 millions de locaux qui ont été rendus éligibles à des services à très haut débit, toutes technologies confondues.