Contre le foot

Publié le 27 juillet 2008 par Lemoutondissident

Bon alors, il faut que je vous explique. Le texte ci-dessous résume les sentiments relativement basiques d'un pandore qui s'adresse à un footeux. Deux personnages d'une piécette de théâtre parodique, que je m'amuse depuis un bail à essayer de pondre.  Un jour, I will succeed. En attendant, ça m'aide à corriger des trucs....

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Entre nous, les footeux, franchement, quels crétins !
Quel besoin avez-vous de vouloir en être un ?
Je peux vous l’assurer, en matière d’ineptes,
j’en connais un rayon. Je croise des adeptes
de la fumisterie chaque jour, chaque nuit,
dès mon café du matin. C’est d’un ennui ! 
La police, mon cher, c’est un vrai casse–tête,
et c’est profondément un peuple immense et bête
qu’il faut savoir manier. Et dieu sait que les cons
sont nombreux par chez nous ! La police ? Un cocon
pour qu’ils croissent heureux, deviennent sans problèmes
des imbéciles beaux comme des théorèmes,
comme eux volontiers lents et inefficaces.
Entre les cons, Monsieur, il reste peu d’espace !
Mais encore plus haut dans la bravoure idiote,
le neurone étourdi par l’hymne patriote,
le footeux tout béat adore son ballon.
Une tape affectueuse est son plus beau galon.
Il  a marqué un but ? C’est comme une jouissance !
Pour célébrer son art, il roucoule, il s’élance
pour faire à la tribune un aveu de bonheur !
Dans l’ivresse il émet d’un air de grand seigneur
le même soupir que Roméo au balcon.
Non, franchement, Monsieur, les footeux… c’est des cons !