Chedjou Kamdem, à travers «How to get away with bad buzz », un cours très pratique de community management, livre des astuces pour soigner sa réputation sur les réseaux sociaux.
Pas besoin forcément de le vouloir pour faire parler de soi sur les réseaux sociaux, pour drainer un flux important de messages concernant sa marque ou son entreprise. Pour faire le buzz, selon le terme qui s’est, avec l’installation progressive des réseaux sociaux dans nos vies, également progressivement installé dans le discours. Le buzz, d’après Chedjou Kamdem, «peut se définir comme étant un phénomène de bouche à oreille sur Internet et qui capte l’attention d’une bonne audience. On observe plusieurs types de buzz autour de nous : buzz sportif comme une finale de coupe du monde ; buzz musical comme la sortie d’un album d’un musicien connu ; buzz climatique comme l’apparition de la neige au Sahel ; buzz politique comme les élections présidentielles aux Etats-Unis ».
Faire le buzz, faire parler abondamment de nous sur les réseaux sociaux ne dépend donc pas forcément de nous. Pas besoin donc absolument de notre volonté pour que des messages sur nous soient produits sur Internet. En bien ou en mal. Alors, tant qu’à faire, il vaut mieux s’arranger à contrôler l’image de notre marque qui peut être véhiculée sur ces plateformes.
C’est le principal enseignement que donne Chedjou Kamdem à travers «How to get away with bad buzz ». Le livre qu’il vient de publier et qui a pour sous-titre «Cas pratique d’e-réputation en Afrique » traite justement d’e-réputation, c’est-à-dire la réputation des marques sur Internet. Plus précisément sur les réseaux sociaux les plus fréquentés. Le livre s’intéresse particulièrement à Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, YouTube, Snapchat, TikTok, les plateformes les plus fréquentées par les près de 277 millions d’Africains actifs sur les réseaux sociaux.
L’e-réputation, c’est l’image qu’une marque a sur les réseaux sociaux. Elle peut se décliner en buzz, qui est plutôt positif pour une marque en ce sens qu’il la fait connaître auprès d’un plus grand nombre de personnes, mais aussi en bad buzz. Celui-ci donne plutôt une image négative de la marque, mais il ne faut pas en avoir peur. Chedjou Kamdem, dont le livre est un véritable cours rapide de community management, permet au lecteur de découvrir quelques astuces pour gérer les bad buzz. Comment les anticiper, comment réagir lorsqu’ils surviennent ? Car, au finish buzz ou bad buzz, c’est du buzz, à condition d’être suffisamment outillé pour y faire face.
«Tout bad buzz est d’abord un buzz. Il vous suffit de retourner la situation à votre avantage pour profiter de tous les avantages d’un buzz » écrit l’auteur, riche de sa longue expérience dans la gestion des communautés sur les réseaux sociaux. Formateur, promoteurs des plateformes CM d’Afrique et Histoires de CM, « il décrypte les tendances africaines et les meilleures pratiques dans le community management ». «How to get away with bad buzz » est son troisième livre sur le community management.