Il y a près de deux ans, un agent de Police a signalé à son commandant, le chef de la compagnie de protection du Tribunal de Paris, par le biais d’ un rapport accablant qui relatait dans un style policier très factuel, les propos discriminants, racistes, xénophobes, essentialisants de certains de ses collègues qui imputaient aux seuls étrangers tous les crimes de la terre. Mais cela va encore plus loin, comme vous pourrez l’observer ci-dessous : jusqu’à l’apologie de crimes contre l’humanité !
Tout le reste du rapport est de la même veine immonde, raciste, grossière, sans nuances d’aucune sorte, et suinte le suprémacisme blanc et l’antisémitisme. On doit ce travail d’investigation, une fois de plus, à Street Press, qui a soigneusement archivé ce rapport ici.
Pourtant, malgré la gravité des propos tenus par des gens sensés faire respecter la loi qui les proscrit, leurs auteurs n’ont absolument pas été inquiétés depuis, en dépit d’une soi-disant enquête de l’agence de blanchiment d’affaires sordides qu’est indubitablement devenue l’IGPN, pour qui il n’y a pas de policiers racistes, ni de racisme systémique dans ce noble corps du monopole de la violence publique. Nous en avons encore ici pour la énième fois l’éclatante démonstration. De simples dérapages individuels, n’est-ce pas… Padamalgam. Ceci écrit, je n’aimerais pas être à la place de l’agent qui a dénoncé ces comportements et propos insupportables. Avec l’expérience, je sais fort bien, jusque dans mes tripes, à quel point les lanceurs d’alerte sont récompensés par leur hiérarchie de leur précieuse contribution à l’éclatement de la vérité. Malheur à celui/celle par qui le scandale arrive…