Arrive la fin d’un mois que, comme d’habitude, je n’aurai pas vu passer. C’est pourtant un mois attendu avec impatience, une vie de retraité ne changeant pas fondamentalement les choses, en vrac: l’arrivée des touristes, le soleil, moins de vêtements, la chaleur qui bastonne, les deux ou trois sorties musicales, le retour du rosé sur les tables…
C’est aussi un mois de repas légers, chez moi ou chez les autres: abondantes salades, grillades, plats d’inspiration exotique, blanc léger en apéritif. J’ai mangé successivement indien, réunionnais, asiatique, libano-grec, marocain, tahito-calédonien, me réservant quand même deux tartares, sans oublier la pintade aux abricots de Claire. Côté boisson: rosé de Provence, Bandol ou coteaux d’Aix, blancs de Sancerre, de Cassis et pinot griggio, …, aux repas. Capirinhia, ti punch, punch citron vert-gingembre, rhum arrangé, Canne bleue, … après café et toujours souvent en qualité modérée…
Et les rares soirs où je suis seul et chez moi: Tomate à la fleur de sel et à l’huile d’olive accompagnée d’une contrex bien fraîche. Une vie simple quoahhh!
Arrive maintenant le mois d’août, quand les places de parking sont abondantes dans mon quartier, mais où, héla, le marché de la Libé se dé-densifie et où mes petits commerçants de bouche ferment. C’est la rançon d’un quartier non-touristique, ce qui fait son charme le reste de l’année.
Autre sujet, Alain Badiou, dont je ne partage pas toutes les opinions mais dont j’apprécie fort les capacités critiques se fend d’une tribune tonique dans Le Monde en réponse à BHL.
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