Pour de nombreux produits de base (oeufs, lait, beurre), vous êtes passé au bio et vous savez pourquoi. Fort bien. Pour les pâtes aussi ?
Le petit livre de Natacha Duhaut (Editions Anagramme, collection Nature Gourmande & Bio) sera sans doute le déclencheur pour ceux qui ne sont jamais posé la question de l'avantage du bio. Les convertis apprendront à faire des pâtes maison et essaieront les recettes gourmandes. Tous tireront profit des conseils nutritionnels.
Vous y lirez donc avec la petite histoire de la pasta et découvrirez dans le lexique des noms insoupçonnés. L'intérêt des pâtes bio tient en quelques mots : variété, fabrication différente, qualités nutrionnelles intactes.
J'aime bien cette phrase :"Chez l'homme, ce qu'il y a de plus profond, c'est la peau". Chez les pâtes, c'est une question de farine. Vous connaissez la semoule de blé dur : préférez-la complète ou semi-complète. A essayer pour changer : Châtaigne, épeautre, sarrasin, quinoa...
On ignore souvent comment sont produites les pâtes sèches traditionnelles. L'auteur explique que l'industrie agro-alimentaire les fait sécher en 4 heures à 80°C, parfois 100. Conséquence ? "Le taux de lysine (un acide aminé essentiel) diminue de près de 50%. Sans compter que la structure chimique du blé s'en trouve elle-même modifiée".
En bio, le pétrissage puis le séchage se font lentement (de 12 à 24 heures) et à basse température (à 40°C). La valeur alimentaire et le goût sont ainsi préservés.
Pour vous mettre en appétit, un extrait des réjouissances qui concluent cet ouvrage pas plus gros qu'un plan de métro : Soba aux 5 épices, tortils de cèpes à la crème d'ail, vermicelles chinois sautés à la coco...
Les pâtes du dimanche soir n'ont qu'à bien se tenir.