Les jeux d’échecs 3D, également connus sous le nom d’échecs en trois dimensions, sont un type d’échecs qui utilise plusieurs pièces d’échecs représentant différents niveaux ; et permettant un déplacement en trois dimensions physiques. En pratique, on y parvient généralement en plaçant côte à côte des panneaux représentant différents niveaux. Les variantes tridimensionnelles existent depuis au moins la fin du XIXe siècle ; et l’une des plus anciennes étant le Raumschach (en allemand “échecs de l’espace”), inventé en 1907 par Ferdinand Maack et considéré comme un jeu tridimensionnel classique.
En effet, le chapitre 25 du livre de David Pritchard, « l’encyclopédie classée des variantes d’échecs », traite d’environ 50 de ces variantes qui étendent les échecs à trois dimensions ; ainsi que de plusieurs variantes de dimensions supérieures. Le chapitre 11 traite des variantes utilisant plusieurs échiquiers, généralement placés les uns à côté des autres ; qui peuvent également être considérées comme ajoutant une autre dimension aux échecs. Le terme “échecs tridimensionnels” est utilisé de manière familière, pour décrire des systèmes complexes et dynamiques avec de nombreux acteurs et intérêts concurrents ; notamment la politique, la diplomatie et la guerre. Décrire une personne comme jouant aux “échecs tridimensionnels“, signifie qu’elle comprend et contrôle le système à un niveau plus élevé que ses pairs ; ou les observateurs ordinaires qui sont supposés “jouer” aux échecs ordinaires.
Pour en savoir plus sur les jeux d’échecs 3D, nous vous invitons à poursuivre la lecture de l’article pour plus de détails.
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Que sont les jeux d’échecs 3D ?
Les jeux d’échecs 3D sont une variante très imaginative du jeu bien connu, où le développement du match ne se déroule pas dans un seul plan ; mais cela ajoute une dimension aérienne et une sous-terraine. Il existe de nombreuses variantes d’échecs en trois dimensions et ils existent depuis au moins la fin du 19ème siècle. L’un des plus anciens est celui de Raumschach (qui en allemand signifie échecs spatiaux), inventé par Ferdinand Maack, il est considéré comme le jeu 3D classique. Ainsi, Maack a fondé un club Raumschach à Hambourg en 1919 qui est resté actif jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale.
Comme abordé un plus haut, dans la littérature, un travail qui fait référence aux jeux d’échecs 3D, est certainement L’Encyclopédie classée des variantes d’échecs de David Pritchard ; où dans le chapitre 25, il traite d’environ 50 de ces variantes qui s’étendent aux échecs en 3 dimensions. Le chapitre 11, quant à lui, couvre les variantes qui adoptent plusieurs plans côte à côte ; tout en les considérant comme des dimensions supplémentaires. En effet, les jeux d’échecs 3D sont souvent utilisés familièrement pour décrire divers événements des guerres modernes qui incluent de nombreuses entités et intérêts tels que :
- La politique,
- La diplomatie,
- Une planification des événements de guerre.
Si l’apprentissage du jeu d’échecs classique peut être extrêmement complexe ; et ceci, en raison des variations infinies qui peuvent découler d’un seul coup et de la théorie qui s’étend sur toutes les phases du jeu ; une partie jouée sur un échiquier en 3 dimensions demande aussi la maîtrise comme condition préalable. Cependant, le jeu d’échec en 3D est vraiment intéressant pour apprendre comment jouer aux échecs pour la première fois !
Quelques modèles de jeu 3D
a. La variante Kubiks chach
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b. La variante raumschach
Ferdinand Maack (1861-1930) a développé la variante Raumschach (allemand pour les échecs spatiaux) en 1907. Maack a fait valoir que pour que les échecs ressemblent davantage à la guerre moderne, l’attaque devrait être possible non seulement depuis un plan terrestre ; mais aussi depuis le dessus (air) et le dessous (sous l’eau). Le libellé original de Maack, était pour un plan 8 × 8 × 8, mais après plusieurs tentatives de jouer avec des avions plus petits ; et il a été déterminé que la meilleure version était le 5 × 5 × 5.
D’autres différences évidentes par rapport aux échecs standards incluent :
- Deux pions supplémentaires par joueur,
- Une pièce spéciale (deux par joueur) appelée
c. Star trek et échecs 3d
La variante de jeux d’échecs 3D la plus familière au grand public, est probablement celle que l’on peut voir dans de nombreux épisodes et téléfilms de Star Trek, en commençant par la série originale (TOS) ; et en progressant sous des formes mises à jour tout au long des films et séries dérivées. L’origine de l’article Star Trek a été faite à l’aide de dames cartes ; ensuite Tic-Tac-Toe construit l’un des jeux disponibles dans les magasins de l’époque ; et plus tard un jeu d’échecs jeu et classique a été conçu par Peter Ganine en 1961.
En effet, cette conception a conservé les 64 carrés d’un échiquier traditionnel ; mais les a distribués sur des plates-formes séparées dans une hiérarchie de niveaux spatiaux ; suggérant au public comment les échecs s’intègrent dans un avenir dominé par les voyages dans l’espace. Les règles du jeu n’ont jamais été inventées dans la série ; aussi, les planches ne sont parfois même pas alignées de manière cohérente d’une scène à l’autre dans un seul épisode. Ainsi, la carte 3D a été encore réalisée avec son inclusion dans le manuel technique Starfleet Star Trek de Franz Joseph, qui a créé des positions de départ pour les pièces et des règles courtes et supplémentaires.
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d. Les jeux d’échecs 3d dans la théorie du big bang
Les autres variations et échecs
Il existe de nombreuses autres variantes de jeux d’échecs 3D, et voici quelques exemples :
- Alice Chess,
- Dragonchess,
- Échecs volants,
- Échecs Millenium 3D,
- Échecs dans des mondes parallèles,
- Espace shogi,
- Échecs 3D par Ralph Betza,
- Échecs en ziggourat 3D,
- Échecs 5D avec voyage dans le temps dans le multivers.
Quels sont donc les règles des jeux d’échecs 3D ?
Comme dans n’importe quelle partie d’échecs, les Blancs se déplacent en premier. Le but du jeu, comme dans les échecs standard, est faire échouer l’adversaire. Tours, évêques et chevaliers se déplacent comme aux échecs sur un étage donné.
- La tour : peut se déplacer sur les six faces d’un cube dans n’importe quel rang, ligne ou colonne,
- L’évêque : se déplace sur les douze arêtes d’un cube,
- Le chevalier : fait un saut (0, 1, 2) (le même effet qu’un pas de tour suivi d’un pas d’évêque dans la même direction extérieure) lui permettant de contrôler 24 cases différentes depuis le centre du plateau,
- La Licorne: se déplace d’une manière spéciale dans l’espace 3D (c’est-à-dire un mouvement triagonal) à travers les coins d’un cube, n’importe quel nombre de pas en ligne droite,
- La reine: combine les mouvements de la tour, de l’évêque et de la licorne,
- Le roi: se déplace comme la reine, mais un pas à la fois,
- Le pion: comme aux échecs, se déplace et capture toujours vers l’avant vers le rang de promotion. Cela comprend le déplacement d’une étape directement en place (pour les blancs) ou vers le bas (pour le noir) ; et prenant un pas en diagonale (blanc) ou en diagonale vers le bas (noir) à travers un bord de l’avant ou de côté du cube. Avec Raumschach, par exemple, il n’y a pas de mouvement initial de deux cases du pion, (et par conséquent pas de capture en passant) et pas de roque.
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