Blue lock est un manga de scénarisé par KANESHIRO Muneyuki qui est loin d’être inconnu en France. On lui doit notamment : Jagaaan, Akû – le chasseur maudit, Billion Dogs et Jeux d’enfants. Pour les dessins nous retrouvons NOMURA Yûsuke qui a travaillé sur Dolly Kill Kill avec un autre scénariste. Il est prépublié dans le célèbre Shônen Magazine et cours vers la quinzaine de tomes. En France c’est Pika édition qui a mis la main dessus. C’est un gros succès au Japon où le manga se classe dans les meilleures ventes.
Le résumé
Coupe du monde 2018, l’équipe de football du Japon est éliminée en huitièmes de finale… Ce nouvel échec incite l’Union japonaise de football à fonder le “Blue Lock” : un centre de formation révolutionnaire rassemblant les 300 meilleurs attaquants lycéens du pays.
L’objectif du coach du Blue Lock, Jinpachi Ego, est clair : détecter l’unique attaquant qui écrasera tous ses rivaux par son talent et son hyper-individualisme ! Pour Yoichi Isagi, joueur bouillonnant encore inconnu, il n’y a pas d’alternative… S’il veut survivre au programme hautement sélectif qui l’attend, il devra abandonner le jeu collectif et se transcender pour devenir l’attaquant ultime !
Si les éliminations se fondent sur les aptitudes et performances des jeunes footballeurs, le coach, Jinpachi Ego, prend également en compte l’aspect psychologique et la stratégie des joueurs car selon lui l’attaquant ultime doit être le plus individualiste possible ! Il recherche non pas un footballeur capable de jouer en équipe mais bien le meilleur attaquant capable de marquer le plus de buts possibles pour assurer la victoire à son équipe. Le personnage cite d’ailleurs de grands joueurs internationaux comme Pele, Eric Cantona ou Messi qui ont été les meilleurs buteurs de leurs temps.
Droit au but
On a beau se moquer des classifications japonaises et dire que bon en fait on s’en fiche un peu. Malgré tout quand on lit un titre, on sent quand même à qui est adresser un manga. Et celui-ci ne fait pas exception. C’est un gros défouloir avec une myriade de personnages. Jeunes garçons et adultes devraient s’y retrouver pleinement.
Je ne vais pas vous mentir je ne suis pas très fan des scénarios de KANESHIRO Muneyuki, mais force est de constater qu’il plait beaucoup. Il a l’habitude de bien écrire chacun de ses personnages et de leur donner un vrai background et de la profondeur. Je ne peux donc pas vous dire que c’est mauvais en soi, juste que personnellement je n’y accroche pas. Si vous avez plutôt bien accroché à Jagaaan ou à un autre de ses mangas, vous devriez y trouver votre bonheur. Blue lock c’est de l’action, du foot, des boulets de canon dans les filets, de la sueur et du sang…
Yoichi Isagi, notre héros, va devoir se surpasser pour rester dans la compétition. S’il a toujours été motivé, cette fois il va devoir dépasser ses limites. Si le scénario ne m’a pas emballé les dessins quant à eux sont vraiment sympa. Le manga est très bien classé lors de ses sorties au Japon, gage que, si moi, il ne m’a pas plu (je suis pas la cible non plus), il est malgré tout reconnu. Et il ne serait pas étonnant de le voir adapter un jour ou l’autre en anime.
Si vous aimez le foot en mode baston et individualiste alors ce titre est pour vous. Si vous aimez les belles passes et l’esprit d’équipe, vous serez déçu. Bref, Blue lock, c’est à tester. Ce gros carton au Japon aura t-il la même destinée en France ?
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