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Anthony De Abreu "Madness" : Le Skateboard dans le cœur comme état d'esprit

Publié le 01 juin 2021 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Pour Anthony, 30 ans, le skateboard est plus qu'une simple activité de loisir. C’est un style de vie. Le skateboard, c'est de l'amour. En effet, sa passion pour le skate a commencé il y a 24 ans. A l’époque, il admirait mon cousin qui pratique dans son garage et a joué au jeu vidéo Tony Hawk. A force de le regarder, l’envie lui a pris de monter sur sa planche, sans son accord, et ce fut le coup de foudre entre lui et cette planche d’érable.

À 15 ans, il a commencé à pratiquer plus sérieusement avec son meilleur ami dans ma ville natael de Joigny (89). Au fur et à mesure, de nombreuses personnes se sont ajoutées, et en 2008, ils ont fondé un crew la SKJ (skateur de Joigny). Durant cette période, ils filmeront leur session skate dans la rue. Après plusieurs réclamations auprès de la ville,, un skate parc a vu le jour en 2009. Malgré les départs et arrivées de plusieurs Riders de l’époque, sa passion est restée intacte durant les années 2010 à 2015. C’est en 2015 que l’ancien président, ami d’enfance, a fondé l’association Ride + et il lui a proposé d’intégrer l’équipe afin de représenter le skate à travers différents événements proposés par l’association. Entre 2015 et 2021, avec ses amis présents dans l’association, ont été construits plusieurs modules adaptés au skate/BMX tel qu’une Mini-rampe, fun box, pyramide, curb, etc. Ce qui a permis à l’association de passer un cap.

Aujourd’hui, Anthony nous montre que grâce à RIDE +, il peut transmettre aux autres sa passion, les valeurs et l’état d’esprit qui découlent du skate. Interview avec une personnalité pleine d'énergie et de talent, qui compte bien faire évoluer son sport en visant haut !
  Tokyo 2021 marquera la toute première apparition du skateboard aux Jeux olympiques, une première très attendue dans l'histoire de ce sport. En effet, ce dernier a été intégré à la suite d'une décision du Comité international olympique prise lors de sa 129e session le 3 août 2016 à Rio de Janeiro. Le comité d'organisation de Tokyo 2020 a par ailleurs dévoilé fin mars, le design officiel des parcours de skateboard de parc et de rue qui seront présentés aux Jeux olympiques. Le skatepark olympique sera situé dans le parc sportif urbain d'Ariake, au bord de l'eau, près du village olympique. La structure en béton fait presque deux fois la taille d'un skatepark de compétition standard et offrira des conditions de glisse agréables aux concurrents de toutes les positions - régulières ou non - sans distinction de sexe. Les organisateurs ont voulu offrir aux skateurs du monde entier la zone nécessaire pour qu'ils puissent réaliser des performances de haut niveau et contribuer à faire progresser le skateboard à l’avenir. Les patineurs pourront s'élancer dans les airs à 2,95 mètres (9,6 pieds) - la zone la plus profonde - et les sections construites au centre du parcours ajouteront de la difficulté à la performance globale. Les athlètes trouveront des rails ronds et plats, des banques et des sections de hanches qui augmenteront les possibilités de marquer des points. Pour le parcours de rue, les concepteurs du skatepark ont travaillé pour tirer parti des sections disposées symétriquement à gauche et à droite, avec des rails hauts, des rails longs et des rebords de différentes longueurs et hauteurs. Grâce à un design intuitif, le skater pourra prendre de la vitesse dans la première moitié du parcours et atterrir de nombreux tricks. Au centre, il y a de grands rails carrés, des rails ronds et des rails de la banque pop-out. Dans la seconde moitié du parcours, l'athlète sera invité à réaliser les figures les plus difficiles et à obtenir un score supplémentaire. Avec l'intention d'amener plus d'événements internationaux à Tokyo, cela consolidera l'avenir des événements de skateboard, la participation globale et la progression dans les zones environnantes pour les années futures.



"La conception des parcours de rue et de parc de skateboard est destinée à dépasser de loin tout ce qui a déjà été construit pour les compétitions de skateboard professionnel", explique Joe Ciaglia, PDG de California Skateparks. "Chacun des parcours en béton personnalisés a été méticuleusement conçu pour donner aux athlètes de skateboard la possibilité de maximiser leur propre créativité, leur flux, leur vitesse, leur amplitude, leur technicité et leur variété." World Skate, l'organe directeur reconnu par le Comité international olympique (CIO) pour le sport du skateboard, a travaillé avec Tokyo 2020 pour offrir le meilleur skatepark possible. "Nous sommes heureux d'annoncer qu'il est envisagé de laisser les parcours Park et Street ouverts au public après la clôture des Jeux", note World Skate. "Nous avons une mission collective pour les premiers Jeux olympiques de skateboard, celle de laisser quelque chose derrière nous."

  Sarah Barreiros : Qu’est-ce qui t’a amené à devenir président de ton association ?

Anthony De Abreu : Durant les 6 ans que j’ai passés au sein de l’association, j’ai été moteur sur plusieurs projets tels que notre 1er conteste à Migennes et les initiations.

De plus, j’étais vice-président pendant deux ans, j’ai ainsi pu me familiariser avec certaines responsabilités propres à la direction.

En 2020, l’ancien président souhaitait quitter l’association afin de consacrer à des projets personnels.

De ce fait, La question concernant l’avenir de Ride+ s'est posée.

Après plusieurs échanges avec toute l’équipe, la suite logique fut que je suis devenu président.

Pour que je donne un nouvel élan et une nouvelle direction à Ride+, je sais que je pourrais compter sur des membres motivés pour faire grandir l’association.



SB : S’il y en a, quels sont les défis auxquels tu as été confronté dans le lancement de ce projet ?

ADA : Pour le moment, et surtout en raison de la COVID-19, notre activée à bénéficié d’un ralentissement d’une grande ampleur. Notre plus gros défi aujourd’hui est de survivre face à cette baisse d’activité.

De plus, depuis plusieurs années, nous notons un manque de membres. Cela devient compliqué dans un système où la consommation est reine, et où le facteur temps est devenu important. Nous avons du mal à fédérer. Lorsque nous exposons nos différentes activités, beaucoup de Riders trouvent le concept intéressant, mais ne souhaitent pas pour cela s’investir, mais plutôt profiter des structures et des événements que nous proposons. C’est un réel problème à la longue, cependant nous comprenons leurs points de vue car le skate et le BMX restent des sports libres, créatifs et indépendants.



SB : Peux-tu nous décrire tes journées ? Qu’est-ce qui te plaît le plus ?

ADA : Ma journée type :
 
  • Je me lève, café direct, « grand-mère sait faire un bon café » comme dirait une vieille pub des années 2000.
 
  • Douche, et lavage en règle !
 
  • Boulot
 
  • Dodo
Non, plus sérieusement mes matinées sont régulièrement occupées par du visionnage de vidéos sur les réseaux sociaux (Insta, YouTube,…).

Parfois sur de l’écriture de scénario/mise en scène pour mes divers projets vidéo.

Après un bon repas, je vais au skate parc aux alentours de 14h parce que prendre son temps, c'est important. Je suis capable de rester au skate park jusqu’à la tombée de la nuit afin de repousser mes limites pour progresser.

Pour les soirées, si je n’ai pas envie de sortir avec mes amis, je finis autour d’un film ou d'un jeu vidéo.

Ce qui me plait le plus dans le skateboard c’est notre liberté. Pas d’horaires, pas de jugement et surtou il faut t rester créatif. Le skate est un sport individuel qui se pratique en groupe, en crew. L’esprit d’équipe et d’entraide et vraiment présent et c’est cet état d'esprit qui me définit et que j’aime.



SB : Que peut-on trouver dans ton sac de skateboarder ?

ADA : Dans mon sac il y a toujours un tool (outils), de la wax, ma caméra, mes écouteurs et le plus important, de l’eau (« j’adore l’eau, dans 20 ans y’en aura plus… ») et des gâteaux.



SB : Tes figures préférées ?

ADA : J’adore le fakie full cab flip et le Bs Tailslide mais la figure que je préfère vraiment, c’est le Hardflip.



SB : Comment restes-tu créatif ?

ADA : J’arrive à rester créatif en puisant dans mes différents centres d’intérêt. Ceux-ci vont du cinéma à la POP culture en général en passant par plusieurs sports tel que le basket, le tir à l’arc et les sports extrêmes. Internet est fantastique pour ses contenus inépuisables qui me permettent de développer mes idées.

L’univers du skate me permet de mélanger et créer des histoires qui font référence à mes centres d’intérêt, mais le skate reste toujours le noyau central de mes diverses créations.

Créer un contenu original, est devenu compliqué, mais je dirais qu’il faut rester fidèle à soi-même, avoir son propre style et état d’esprit, que ce soit dans le skate, dans ses créations ou dans sa vie.



SB : Quels sont tes futurs projets pour le développement de ton association ? Comment est-il possible de la développer encore plus ?

ADA : À court terme, nous avons hâte de reprendre les shows dans les divers festivals qui font appel à nous. Cela nous permettra de retrouver les copains des autres associations du département et surtout de faire plaisir aux spectateurs en nous faisant plaisir sur nos modules.

Pour les années à venir, nous avons comme projets de réaliser plusieurs compétitions d’amateurs dans plusieurs lieux du département. Cela permettra de motiver les rideus pour les spots et peut-être enrôler des jeunes avec nous.

On a vraiment à cœur de réitérer l’expérience passée de la compétition organisée en 2018, au marché couvert de Migennes. On a plusieurs idées en tête, on hésite encore, mais pour le moment nous sommes partis sur plusieurs styles de compétition. Un sur nos propres modules l’hiver, et d’autres pendant les beaux jours en street et sur les skateparks des villes. Affaire à suivre…

De plus, nous avons plusieurs projets de vidéo. Le premier est un mélange de « c’est pas sorcier », « hard corner » et de sitcoms des années 80. Ce serait une « émission » pour expliquer le skate et le BMX avec humour. Le second serait de présenter l’asso, via un court métrage d’aventure. On a déjà le titre « A la recherche de la mini perdu » il n’y a plus plus qu’à trouver le temps de tourner.

Enfin, nous avons vraiment envie d’avoir nos événements à nous, mais également développer des partenariats pour différents projets, tels qu’une série limitée de t-shirt, des festivals et des vidéos.

La clef de notre développement, réside essentiellement dans la motivation et le nombre de membres de l’association. Plus on sera, plus on se développera.



SB : Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui tente le skate pour la première fois, mais qui a peur ?

ADA : Tout d’abord, je lui recommanderai de venir au contact des riders présents sur le spot (park ou street) afin d’échanger et d’obtenir des conseils.

Ensuite il ne faut pas se précipiter, avancer à son rythme et faire les choses qui plaisent.

Car avant d’être un sport, il s’agit d’une passion et d’un art de vivre, où chacun trouve son compte et avance à sa manière.

Il ‘s’agit d’un sport ingrat qui va demander beaucoup de motivation et de persévérance avant qu’on puisse réussir tes premiers tricks.

On ne va pas se mentir, il faut se préparer à tomber régulièrement. Ça fait partie de l’ADN de ce sport et de son apprentissage. Avant de maîtriser un trick, il y aura forcément des chutes et des heures d’entraînement. Malheureusement, le skate ce n’est pas comme dans « Tony Hawk pro skateur », ou il te suffit d’appuyer sur « X + ←□ » avec ta manette pour réaliser un kick flip parfait. Je suis conscient que cela peut freiner les plus craintifs, mais quand on sait à quoi s’attendre, on appréhende moins.

Avec de l’entraînement, de la répétition des tricks et les conseils d’autres riders, tu vas prendre confiance en toi et en tes capacités, certaines choses qui peuvent te faire peur au départ deviendront normales au fur et à mesure de ta progression.

L’exemple le plus commun, c'est de droper (descendre) un quarteur. Au début tu trouves ça insurmontable, mais une fois que tu as réussi et que tu l’as réalisé plusieurs fois, cela devient une base.

  Au début des années 1950, le surf peut être considéré comme la source du skateboard. Certains surfeurs ont eu l'idée de transférer la sensation de chevaucher des vagues dans les rues pour défier les jours de faible houle. Ce n'est pas sans raison que ces gars-là ont été appelés "asphalt surfers". Une sorte de planche à roulettes a été développée pour la première fois à deux endroits dans le monde au début des années 1950 : en Californie et à Hawaii. Ils utilisaient des planches de surf plus courtes et des roues en métal sans roulements. À la fin des années 1950, le skateboard a connu son premier pic. Pendant la période de l’après-guerre, l'économie américaine a connu un boom qui a également affecté l'industrie du jouet. À cette époque, cette dernière a pris conscience de l'existence de la planche à roulettes. En 1959, Roller Derby a sorti le premier skateboard officiel avec quelques nouveaux développements techniques. Ainsi, les caractéristiques de maniabilité ont été améliorées. Pour cette raison, les skateurs ont pu développer de nouvelles figures et des manœuvres.


Entre les années 1959 et 1965, le skateboard est devenu de plus en plus populaire aux États-Unis. Les États des côtes est et ouest sont particulièrement touchés. En raison du développement industriel, le skateboard passe du statut de jouet à celui d'équipement sportif. En 1962, le magasin de surf "Val-Surf" à Hollywood a vendu les premières planches à roulettes fabriquées en interne. Ces planches présentaient la forme typique d'une planche de surf et des patins à roulettes et étaient vendus en tant que planches complètes. Un autre événement marquant de 1963 est le premier concours de skate à Hermosa Beach, en Californie. Le skateboard n'est plus seulement un sport de glisse. Les skateurs montrent leurs compétences dans différentes disciplines comme le slalom ou le freestyle et les entreprises commencent à constituer une équipe pour sponsoriser les riders. L'invention des roues en uréthane par Frank Nasworthy en 1972 a permis le retour du skateboard. Nasworthy a créé la société Cadillac Wheels et, grâce à ce nouveau matériau, il a été possible de faire du skateboard de manière plus fluide, plus rapide et plus confortable. Diverses disciplines telles que le freestyle, la descente et le slalom connaissent un véritable essor. De nouveaux magazines comme le "Skateboarder Magazine" de 1975 sont publiés et de nouveaux événements sont lancés.


En 1976, le premier skate park créé artificiellement est inauguré et de nouveaux parcs apparaissent avec de nouveaux éléments tels que des rampes verticales et des kickers. Au printemps 1975, le skateboard a évolué vers le sport que nous connaissons aujourd'hui. Il a atteint l'Allemagne. Les soldats américains ont apporté la tendance avec eux et, en 1976, Munich est devenu le premier centre allemand de skateboard. À Munich Neuperlach, le premier skate park a été construit, les premiers magazines de skateboard ont suivi et en 1978, les premiers championnats allemands de skateboard y ont eu lieu. Alan Gelfand (surnommé "Ollie") a inventé la même année une manœuvre qui a donné au skateboard un autre saut révolutionnaire. Son style consiste à poser son pied arrière sur le talon de sa planche et à sauter, ce qui permet de s'élever dans les airs avec la planche. Le ollie était né, une figure qui a complètement révolutionné le skateboard - la plupart des figures actuelles sont basées sur l'exécution d'un ollie. Cette figure porte toujours son nom, et Gelfand a été intronisé au panthéon du skateboard en 2002. À partir du milieu des années 1990, le skateboard moderne a connu une nouvelle phase de croissance, qui se poursuit jusqu'à aujourd'hui. Des méga-événements comme les "X-Games" ont été lancés et télévisés. Grâce à de nombreux magazines, à tous les événements, aux vidéos et surtout à l'internet, le skateboard est devenu courant dans le monde entier. C’est un travail pour beaucoup de gens. Grâce à la mise en réseau croissante au sein de la scène du skate, le skateboard va se développer et apporter de nouvelles innovations à l'avenir. Mais, il est et sera un hobby et une attitude dans la vie.


Depuis 2000, l'attention des médias et des produits tels que les jeux vidéo de skateboard, les skateboards pour enfants et la commercialisation ont permis au skateboard de s'imposer de plus en plus dans le grand public. Avec plus d'argent investi, il y a plus de skateparks, de meilleurs skateboards et plus d'entreprises de skateboard pour continuer à innover et à inventer de nouvelles choses. L'un des avantages du skateboard est qu'il s'agit d'une activité très individuelle. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de skater. Le skateboard n'a pas cessé d'évoluer et les skateurs inventent toukours de nouvelles figures. Les planches continuent également d'évoluer, les entreprises essayant de les rendre plus légères et plus solides ou d'améliorer leurs performances. Le skateboard a toujours été synonyme de découverte personnelle et de dépassement de soi et il a perdu une partie de ses stigmates et la perception du public a commencé à changer. Le skateboard est moins perçu comme un sport de voyous et illégal. Comme de nombreuses villes interdisent la pratique du skateboard dans les lieux publics, de nouveaux skateparks sont construits pour accueillir les skaters de rue. Une nouvelle génération de skateparks conçus pour les skaters de rue a été construite dans le monde entier. L'un des développements les plus récents dans la conception des skateparcs est connu sous le nom de "skate plaza", qui est, en théorie, un skateparc mais qui, pour le passant, peut ressembler à n'importe quel parc public. Ceci est dû au fait que, puisque les skateurs recherchent souvent des spots de skate dans les lieux publics, les concepteurs de skateparks ont décidé de construire des skateparks qui se fondent dans le décor. En 2010, une nouvelle compétition professionnelle controversée a été introduite, la Street League. Le skateboard est considéré comme une sous-culture par les skateurs et la Street League est critiquée comme une tentative de corporatiser le skateboard et de générer des profits.


De grandes entreprises comme Adidas et Nike se sont lancées dans le skateboard, ce qui rend la concurrence difficile pour les entreprises de skateboard de base. Les skateurs reprochent souvent à ces marques d'entreprise de ne rien apporter au skateboard. Rejoindre une équipe pro Nike entraîne beaucoup de haine de la part de la communauté du skateboard. En 2016, le skateboard a été annoncé comme un sport olympique, ce qui a profondément divisé sa communauté. Certains disent que le skateboard est un art, pas un sport qui peut être jugé. D'autres disent que cela aidera à rendre le skateboard à nouveau attrayant, inspirant pour toute une nouvelle génération. Coïncidence ou non, le skateboard connaît un nouvel essor. La tendance à la hausse est notable et les prévisions du marché indiquent une croissance de 2,1 % pour les cinq prochaines années. Parisienne | Patineuse sur glace professionnelle et aerialiste en cerceau aerien | Web Journaliste... En savoir plus sur cet auteur Il semblerait que nous apercevions enfin le bout du tunnel, la lumière de l’autre côté qui luit et qui nous fait espérer que la fin de la pandémie est proche. Anthony Abreu LES BRÈVES Anthony Abreu

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