C’est au sous-sol du Centre Pompidou qu’on peut voir et visiter cette exposition. On y entre par les portes fermées, photos grandeur nature de portes de bâtiments fermées à clé et qu’Abbas Kiarostami n’a pas cherché à ouvrir ni à faire ouvrir, laissant dormir ou laissant au secret ce qu’il y a derrière. On a envie d’y taper pour que quelqu’un vienne mais ce ne sont que des photos et la question que je m’y pose est la suivante : y a-t-il un secret derrière chaque photographie, et qu'elle ne peut montrer ?
Un peu après les portes, on trouve la voiture — peut-être celle dans laquelle vous avez pu voir le réalisateur dans 10 on ten (ou dans Ten) — et un écran où sont diffusées des images de Ten. Et, en s'engageant encore sous le plafond, d’autres images extraites de films, ou encore la lecture de ces poèmes courts qu’il écrivait comme celui inscrit dans la marelle en bas des marches. On sort ému de la visite. L’esprit de l’ami Kiarostami m’accompagnera pendant mon retour chez moi.
Lecture, de bas en haut :
Dix marches
Un palier
Dix marches
Un palier
Dix marches
Un palier
Personne n'a ouvert
Lecture, de haut en bas :
Personne n'a ouvert
Un palier
Dix marches
Un palier
Dix marches
Un palier
Dix marches
Une rétrospective de ses films est simultanément programmée au Centre Pompidou.
Vous pouvez aussi écouter un podcast très éclairant en suivant ce lien.