La campagne de vaccination bat son plein même si elle n’est pas encore suffisante pour que les scientifiques puissent prédire une fin certaine à cette pandémie liée au Covid 19. Mais que celle-ci soit derrière ou encore avec nous, nous avons compris que nous entrions dans une nouvelle ère. Une ère où le danger ne sera plus forcément militaire ou religieux mais aussi et peut-être surtout viral. Notre corps et notre esprit, cibles principales des conflits vont devoir aussi apprendre à se défendre de l’intérieur. En effet, désormais, nous savons que le danger sera partout et que nous allons devoir nous en protéger par un vaccin. Une nouvelle arme que nous ne connaissions qu’à travers les romans d’anticipation existe donc désormais, car rappelons qu’aujourd’hui nous ne connaissons toujours pas l’origine de la pandémie. Volontaire, accidentelle? Si certains le savent, cela n’est pas encore arrivé aux oreilles du grand public.
Nous connaissions déjà l’industrie militaire grâce à laquelle, entre autres, la balance commerciale française est positive !!! L’industrie pharmaceutique lui emboîte le pas, elle qui sait si bien faire coïncider ses intérêts avec ceux de la santé publique et qui bientôt, soyez-en sûrs, jouera un rôle identique dans la balance commerciale française.
Mais pour nous, qu’en sera-t-il du monde d’après? Et pouvons-nous trouver dans l’histoire des raisons d’espérer en l’avenir? Le monde va-t-il vivre une période comme celle des années 20 après les 500 millions de personnes infectées et les 34 millions de victimes en quatre vagues successives de la grippe dite espagnole? De nombreuses questions se posent à juste titre sans que nous ayons de réponse. Mais pourquoi ne pas rêver? Nous savons déjà que les chiffres de redémarrage de l’économie sont optimistes et que le nombre de personnes qui sont retournées au cinéma dépasse tous les espoirs et que sur les terrasses, certains prennent leurs consommations, non pas à n’importe quel prix mais au gré des conditions météorologiques!
Ces fameuses Années folles auxquelles nous faisons référence, ont été marquées par de nombreux bouleversements: économiques, nous venons de le dire mais aussi culturels et sociaux. La pandémie a déjà permis à certains d’entre nous de revoir leurs priorités, de s’apercevoir que la vie à la campagne avait des qualités qu’il n’était pas possible de retrouver en ville. Cela ira-t-il jusqu’à limiter, remettre en cause le mépris de certains de nos dirigeants pour la ruralité? Il est encore trop tôt pour le dire. Le travail, la façon de travailler ont été et vont continuer à être remis en question, de même que la rémunération liée au travail… en général.
Poussons le rêve encore plus loin, la pandémie permettra-t-elle de revoir l’importance des fondamentaux de notre société? La famille et l’éducation par exemple. Rappeler à ceux qui nous gouvernent, que la famille quelle qu’elle soit, est le socle de notre société et qu’il faut tout faire pour la soutenir, que ce soit financièrement et légalement au minimum. De même pour l’éducation de nos enfants, pour qui une remise en cause du système semble indispensable. La pandémie a mis l’accent plus encore sur certaines failles du fameux système, qu’allons-nous en faire? Mettre notre mouchoir par-dessus, tenter de les colmater ou en tirer des leçons?
Mais si le parallèle avec les années 20 est optimiste et enthousiasmant, nous ne devons pas oublier ce qui a suivi. Les années 30, au contraire ont été celles de la montée des nationalismes et des idéologies dictatoriales en tout genre, fascisme, nazisme et communisme qui ont ensuite laissé le champ libre au capitalisme.
Si des historiens tentent des parallèles entre les années 20 et aujourd’hui, d’autres dénoncent des attaques faites à la démocratie, en France et ailleurs. La vigilance reste de rigueur, surtout dans des périodes troubles comme celle que nous vivons en ce moment entre terrorisme religieux et sanitaire désormais. Nous en voulons pour dernier exemple, l’obstination du gouvernement à vouloir mettre sous contrôle l’instruction à la maison sous prétexte que 2 à 3 000 enfants, connus des services ministériels, seraient endoctrinés religieusement. Et les autres, plus de 58000 enfants ! Faudrait-il qu’eux et leurs familles soient pénalisés par peur de la liberté ? Répondre au terrorisme par la limitation des libertés n’est certes pas une bonne réponse. Comment un incident diplomatique rappelle l’importance de cette partie de notre anatomie dans l’application du protocole diplomatique… Pour ceux qui n’auraient pas suivi l’affaire, permettez-nous de la résumer en quelques mots. Un incident...