Dans le livre Songe à la douceur (que je présenterai plus tard), Clémentine Beauvais fait de Tatiana une spécialiste de Caillebotte, peintre du XIXe siècle, dont elle doit présenter dans une conférence au Musée d’Orsay un tableau : Jeune homme à la fenêtre. Or, Caillebotte a peint plusieurs toiles sur ce thème et, parmi celles-ci, il y a une Femme à la fenêtre dont une reproduction accompagne cette page. Je vous invite à imaginer une discussion entre les deux personnages du tableau. Chaque répartie sera composée au moins d’une phrase et commencera successivement par les lettres F, E, N, E, T, R, E. Si le dialogue se poursuit au-delà de sept réparties, à partir de la huitième, vous faites comme vous voulez.
Exemple :
Elle - Fernand, c’est ton tour, pose donc ce journal que tu fais semblant de lire.
Lui - Est-ce que la boutique est ouverte en bas ? Non ? Alors je peux encore attendre.
Elle - Ne te fais pas prier. Hier, c’était moi. J’ai fait mon dû. Je ne vais quand même pas faire le trottoir tous les jours.
Lui - Encore ton mauvais esprit. Nous avons convenu entre nous qu’un jour sur deux…
Elle - Tu vois bien : un jour sur deux. Aujourd’hui c’est à toi de t’y coller. Si tu ne le fais pas, ça recommencera comme la semaine dernière et ton coin de rue sera occupé par un autre clochard.
Lui - Rosalie, tu me fatigues. Moi j’aime bien faire le bourgeois et m’installer dans ce fauteuil. Je préfère ça à ce costume de mendiant que tu as rapiécé et que je dois enfiler un jour sur deux. Ça me fait honte.
Elle - Et tu crois qu’à moi ça ne fait pas honte, d’interpeller le passant, de l’emmener dans l’hôtel en face, grimée comme une…
Lui - C’est bon, j’y vais. Dans un quart d’heure je serai en bas. J’espère que ma journée sera meilleure qu'avant-hier. Il pleuvait tellement…
Elle - Allez. Je te regarde d’ici. Dépêche-toi. Le proprio n'acceptera sûrement pas qu'on paye encore une fois le loyer en retard.
C’est à vous main tenant. Postez votre dialogue dans les commentaires ci-dessous. Merci.