Petite semaine à la pointe du Médoc
Comme d’habitude, mon départ en vacances s’est fait en catastrophe : mes valises ont été bouclées tardivement, et les dernières paperasses qu’il me fallait absolument finir avant de partir ont mordu sur mon planning plus que prévu… Ce n’est donc qu’une fois installée dans l’avion que j’ai senti qu’enfin les vacances débutaient : en route pour une petite semaine dans le Médoc pour commencer.
Châteaux et vignobles à perte de vue
Impossible d’oublier qu’on est dans une région qui produit du vin… Il y a des vignes et des châteaux partout le long des routes entre Bordeaux et la pointe du Médoc où je prends mes quartiers d’été, le Verdon-sur-mer. Impossible de penser à faire le tour de toute la production… il y en a vraiment trop (peut-être aurais-je dû me lancer dans le vin plutôt que le web pour gagner ma vie ?). Comme je ne connais pas grand chose aux vins de la région, j’ai mis un point d’honneur à commencer mon séjour par une bouteille, que j’espérais bonne, et qui s’est montrée à hauteur de mes espérances.
Sable, dunes, et forêts de pins
La côte atlantique qui part du Verdon vers le sud est longue de plusieurs centaines de kilomètres. Rien à voir avec les plages de méditerranée : ici, il y a de la place, de l’espace ; sauf à aller planter son parasol à Soulac sur la plage principale à côté du club Mickey, on peut passer une journée à se faire dorer sans croiser grand monde. Il faudra juste faire quelques efforts de marche pour passer la dune et accéder au bord de mer.
La forêt de pins qui s’étend de la pointe de la grave à Soulac offre une ombre fraîche. La région est relativement plate, je n’ai donc pas hésiter à me balader à vélo sur les longues pistes cyclables aménagées qui sont la plupart du temps abritées du soleil sur cette portion de côté. Et j’ai repris le jogging - oui oui, le “ioggginggg”, vous avez bien lu. Il n’était pas question de mollir pendant deux semaines et laisser à ma partenaire de squash habituelle l’occasion de me mettre une volée à mon retour - désolée miss - j’ai donc conservé mon rythme sportif
L’art du farniente
C’est un véritable art que de ne rien faire… auquel je me suis adonnée entièrement à raison de plusieurs heures par jour. Rien de tel qu’une matinée de plage à ne s’occuper que de se tartouiller de crème solaire pour éviter les coups de soleil, à se baigner dans une eau à 20° incroyablement agréable, et à laisser filer le temps au rythme des pages d’un bon roman. Ceux qui ont l’habitude de me voir au boulot pourraient en douter… pourtant, si, je vous assure que j’ai maintenu cette activité tout au long de mon séjour, ne l’interrompant que pour un joli feu d’artifice le 14 juillet sur la plage de Soulac et un tour de ville pour découvrir les fameuses villas soulacaises tout en dégustant une glace.
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