Law & Order: Organized Crime // Saison 1. Episode 6. I Got This Rat.
Stabler a enfin eu sa réponse. Il cherche le meurtrier de Kathy depuis un moment maintenant et Angela Wheatley est désormais derrière les barreaux. Dans un sens, le fait que cela soit Angela est intéressant après que Stabler ait tourné autour d’elle. Le plus intéressant pour Stabler ce n’est pas seulement Angela mais aussi savoir pourquoi Kathy a été assassinée. La réponse tant attendue n’est peut-être pas celle qu’il attendait. Le problème de la révélation ici n’a pas vraiment de sens. J’ai eu l’impression que Law & Order: Organized Crime ne savait pas trop où aller avec cette partie de son récit. Plus la saison de la série avance et plus j’ai l’impression qu’elle tente de maintenir son bout de gras sans avoir l’ambition nécessaire pour autant. Angela voulait faire souffrir un policier ? Wheatley a donc décidé de s’en prendre à Kathy, comme ça. Si c’est la justification la plus simpliste que les scénaristes pouvaient offrir, elle n’a pas autant de sens que celles que l’on pouvait spéculer durant les cinq premiers épisodes.
Pourquoi Wheatley a choisi Stabler ? Il aurait pu choisir n’importe quel policier de New York. L’explication d’Angela n’explique pas vraiment le but de tout ça. Il y a tellement de questions auxquelles cet épisode ne répond pas que cela devient un peu problématique. Je comprends le besoin des scénaristes de faire trainer cette histoire toute la saison et donc de rendre Wheatley de plus en plus machiavélique mais Law & Order: Organized Crime n’arrive pas à la hauteur de son point de départ. Afin de justifier l’histoire d’Angela, Law & Order: Organized Crime ajoute à la justification le passé de Stabler (qui l’avait conduit à quitter l’Unité Spéciale). De tous les rebondissements survenus cette saison, je dois avouer que celui-ci est le plus absurde. En parallèle, le trafic de Wheatley sur les vaccins anti-COVID-19 continue son bout de chemin mais là aussi Law & Order: Organized Crime a du mal à rendre le tout assez pertinent.
Stabler reste fidèle à lui-même et le reste des personnages aussi. Cependant, j’ai parfois eu l’impression que cet épisode se repose uniquement sur une révélation pas franchement brillante afin de donner aux téléspectateurs quelque chose qui va pouvoir les faire revenir la semaine suivante. La petite réunion The Practice avec l’arrivée de Steve Harris jouant le rôle de l’avocat d’Angela (l’acteur avait joué dans la série judiciaire avec Dylan McDermott) aurait pu être amusante s’il y avait eu quelques références mais là aussi je dois avouer que je reste circonspect par le classicisme avec lequel tout cet épisode est fabriqué. Law & Order: Organized Crime a de l’ambition mais cet épisode n’est pas à la hauteur des ambitions de la série. Dommage.
Note : 5/10. En bref, Law & Order: Organized Crime reste agréable à suivre par rapport à la mécanique huilée des séries Law & Order mais manque de pertinence sur les développements simplistes apportés ici.
New York : Crime Organisé - Prochainement sur TF1