7h30-9h. Allez! Pas le moment de se lamenter, il faut se lever. Douche, petit déj et hop dans la vraie vie. Pas de bol, le feu est au rouge. En même temps, ça me permet de regarder mon voisin au volant. Beurk! A l’aide de son index, il tente de rejoindre son cerveau en passant par sa narine. Mais non, ce n’est pas ça! Il vient de constituer une crotte de nez et s’apprête à la dévorer. Heureusement, le feu passe au vert. C’est dégueu…
10h. Bon, je prends la 4 voies. En même pas 50 km, j’ai vu deux garçons qui faisaient pipi sur le bord de la route. Là, j’ai un truc qui me fait rire et que je vous conseille histoire de lutter contre cette agression visuelle. Un petit coup de klaxon et un grand salut. Systématiquement, ils se retournent et j’éspère sincèrement que leurs chaussures n’en sortent pas indemnes. Petite vengeance qui me réjouie. Quand on pense qu’ils risquent un PV pour mixion sur la voie publique…
12h. Allez pourvu que je trouve une place rapidement. Mais qu’est qu’elle a celle-là à me montrer son majeur au niveau du rétro? Comme si je pouvais voir sa bague de si loin. En plus, elle a l’air de brailler comme si je lui avais piquer sa place. Alors que…
Bon et maintenant la ville… Gros slalom entre crotte de chien et mollard. Parce que oui. Le crachat est à la mode chez le jeune homme. Avant les vieux crachaient parce qu’ils chiquaient. Il faut que je me renseigne pour savoir ce qui génère ce truc immonde.
14h. Dring dring. “Allo! t’es où?” “Je ne savais pas que “T'es où” voulait dire bonjour. Pas grave. Le problème est que mon interlocutrice ne s’est pas présentée. Elle pense surement que son nom est dans mon répertoire. Mais non, je en sais pas qui me parle. Pourtant, un simple bonjour, un prénom et un nom clairement enoncé. Ca ne doit pas écorcher la bouche à ce que je sache. Et vraiment, ça simplifie la vie. En même temps, ce n’est pas pire que le coup de fil de la bonne copine qui appelle pour parler d’elle sans jamais se soucier de prendre des nouvelles.
16h. Allez un petit café me fera du bien. >“Bonjour!” Pas de réponse. Sympa. Je reviendrai. Installation au bar: “Un café, s’il vous plaît”. Mon voisin, lui, c’est “café”. On devrait lui le servir sans sucre…
Bon, je vous épargne le comportement de ces dames un jour de solde. Même les plus raffinées se lâchent et ce n’est pas joli joli… Et puis la journée se passe. Ce soir, je passe chez les potes. Les enfants ne diront pas “Bonsoir”. Il ne faut pas se forcer. Ah bon, là aussi, ça provoque une hémorragie buccale…Et en plus, comme ils sont au centre du monde, ils coupent la parole aux adultes.
Alors le problème ne vient pas de là. Quand on est enfant, on n’apprend pas la politesse… Il semble que ce n’est pas un service à leur rendre. Sincèrement, en étant poli, on passe bien partout… Et c’est tellement plus simple. Alors, bonjour, bonsoir, au revoir et merci. On arrête les crachats, les crottes de nez, les crottes de chien, les doigts d’honneur. Je pense que ça peut adoucir la vie.
En un mot, soyez polis. Bordel!!! Le monde et la vie seront plus doux pour tous!
Par Célestine Cabon