Dans le ciel de Saint-Denis, des souvenirs épars d’étés ensoleillés viennent crever la surface du quotidien au milieu des cumulus gris : des poches azurées qui hésitent sur la teneur du bleu à adopter, ainsi que des bataillons de poissons aux arêtes apparentes qui surnagent en rond, insensibles aux klaxons qui retentissent dans la banlieue. Demain peut-être y aura-t-il une porte de sortie entre les tags des murs à l’espoir codé.