Ils cartographient le monde à l’aide de multiples objectifs, de boitiers numériques, de filtres à lumière et de systèmes retardateurs. Et pour ne manquer aucun détail du monde, ils rétribuent les photographes amateurs qui complètent le travail de fourmi de leurs voitures autonomes. Un seul geste de la main et derrière l’écran, le globe devient une balle de golf dont chaque dépression est couverte de milliers de clichés. Plus un seul endroit où se cacher, plus une seule zone libre : plus rien n’échappe aux yeux de la mouche géante de Silicon Valley et nous trouvons cela fascinant.