Une des références des jeux de shoot, la série R-Type revient sur le devant de la scène avec la suite de l'épisode sorti sur Playstation 2 en 2003 exclusivement ! On y retrouve alors un système de personnalisation des vaisseaux de combat, de l'action en veux-tu en voilà et des boss gigantesques au point qu'ils prennent quasiment tout l'écran. C'est ce qui définit le plus le jeu R-Type Final 2 mais peut-on encore s'éclater sur un jeu de shoot en 2021 ?
On est à la fin des années 1980 et l'éditeur de jeux vidéo Irem débarque avec un jeu R-Type qui fait sensation à l'époque. Clairement inspiré de Gradius, il arrive néanmoins à se démarquer grâce à des modules sur le vaisseau qui permettent au joueur d'avoir des armes plus variées. Le jeu se retrouve donc sur borne d'arcade, sur micros et consoles de jeux via diverses adaptations, un énorme succès. La saga R-Type a finalement connu plusieurs épisodes excellents pour certains, correct pour d'autres.
Même formule, même jeu ?
R-Type Final 2 est finalement le fruit de plusieurs campagnes participatives qui ont permises au jeu de sortir sur consoles et PC pour finalement rendre un dernier hommage aux anciens jeux de shoot de la franchise. Pour les habitués, on n'est clairement pas perdus et on retrouve ses repères très rapidement et facilement.
Bydo l'antagoniste de la saga est bien présent et il se fait plus menaçant que jamais. On a alors une bonne raison de repartir au combat pour aller défoncer des sbires. On choisit alors notre vaisseau spatiale parmi les 3 qui sont disponibles au début, on est propulsé dans l'espace et c'est parti pour des explosions de partout !
Et autant dire que cela respecte fortement les rivaux que l'on a l'habitude de rencontrer dans la série des R-Type avec des ennemis imposants, les tirs multiples que l'on doit prendre le temps d'esquiver les rafales incessantes. On retrouve aussi le style musicale habituelle avec un style électro prononcé et du côté des graphismes, on a droit à une caméra dynamique et des effets de lumière prononcés que l'on a l'habitude de voir. Sur la version testée (la version Nintendo Switch), il est plus agréable de jouer en version docké sur téléviseur même si on ressent une résolution relativement faible qui donne un manque de champ de profondeur et de texture.
Retour au source et au shoot
Le jeu repose avant tout sur du scrolling horizontale et d'un module qui vient équiper le vaisseau rappelant les précédents opus et c'est bien normal puisque l'on retrouve Kazuma Kujo, le créateur historique aux commandes. En parlant de module, celui-ci a 2 fonctionnalités bien distinctes mais très utiles in-game. Il peut servir de bouclier ou de tir secondaire.
On a aussi la possibilité d'encaisser les dégâts qui peuvent arriver de devant comme de derrière notre vaisseau. En les absorbant, on booste alors un jauge qui permet de déclencher une attaque spéciale qui illumine l'écran et détruit alors tout sur son passage. Elle n'en reste pas moins une attaque habituelle du genre.
De plus, on retrouve aussi les anciennes options de personnalisation que l'on a eu l'occasion de découvrir dans les anciens opus. Ces personnalisations permettent d'avoir des améliorations dans les armements et dans les performances ou dans la customisation avec des éléments de décoration que l'on débloque. Une personnalisation aux petits oignons qui nous permet de changer la couleur de notre astronef, changer son système de tir, ajouter des stickers, personnaliser son pilote... Quelques petites particularités agréables à noter mais qui ne font pas de R-Type Final 2 une nouveauté exceptionnelle.
Un jeu qui a du mal à s'envoler
En fait même si on retrouve le style et le gameplay de R-Type, on a du mal à retrouver des sensations comme auparavant avec les anciens opus. N'est-ce pas dû à l'évolution du jeu lui-même ? Peut-être mais pas seulement puisque le vaisseau n'est très réactif et semble se déplacer au ralenti et difficilement. De plus, on constate aussi que la hitbox est perfectible. En effet, on constate aussi que les collisions sont parfois étonnantes, certains projectiles qui ne touchent pas, font quand même exploser notre vaisseau. De même quand on s'approche un peu trop du décor, En somme, les collisions sont clairement mal gérées et provoquent une frustration importante tellement elles sont incompréhensible. Dès lors, on n'a pas envie de se confronter à une extrême difficulté tellement les problèmes techniques sont la plus grande difficulté du jeu.
De plus, on ressent aussi des temps de chargement importants sur la version Nintendo Switch qui viennent casser un peu plus l'immersion dans le jeu. N'ayant pas pu tester la version PS4, je ne saurai dire si c'est un absolu. Il n'en reste pas moins que c'est agaçant. On rencontre aussi le même problème qu'avec les anciens opus avec l'écran qui vient à se figer lorsque l'on subit des dommages.
On ressent ainsi un manque important de finition qui nous empêche clairement de nous plonger facilement dans le jeu. Le level-design n'est pas à la hauteur des précédents opus, les mouvements caméra ne sont pas fluides et à même à trembloter par moment.