Magazine Journal intime
Elle aurait pu vivre n’importe où, choisir un lieu d’adoption sous une latitude ou une autre, au soleil dans un pays chaud, bien pourvu en infrastructures médicales où les impôts auraient été correctement utilisés pour le bien de la société, ou alors dans un pays vierge de toute industrialisation sauvage, un coin provisoirement préservé de l’industrialisation à outrance, indemne des bruits des machines et de ces excès en tous genre que génère la concentration humaine. Mais elle a choisi Vladivostok au seul motif qu’elle trouvait le nom fascinant.