Permettez-moi de remercier les partenaires du secteur privé à travers le président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) pour les dispositions prises à l’organisation de cette importante concertation qui se tient sur les très hautes instructions du Président de la République S.E. Paul Biya.
Je voudrais vous dire le plaisir qui est le mien de vous retrouver pour échanger avec les chefs d’entreprises que vous êtes sur les perspectives de reconstruction et de développement des régions sinistrées de notre pays en particulier celles du Nord-ouest et du Sud-ouest. Comme vous le savez sans doute, les contributions financières du secteur privé représentent près de 70% du volume des recettes fiscales de notre pays. E
n 2019, ces contributions couvraient déjà près de 40% du budget de l’Etat. Ces quelques indicateurs traduisent le poids de ce secteur dans la production de la richesse nationale. Dès la détérioration socio-politique dans le NoSo en 2016, le président de la République a pris une série de mesures visant à répondre aux préoccupations formulées par les organisations syndicales qui étaient à l’origine de cette crise.
Je pense à la création le 23 janvier 2017 de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et le multiculturalisme, le recrutement dans la Fonction publique de 1000 enseignants bilingues, à la création d’une section Common Law à la Cour suprême et à la Cour nationale d’administration et de magistrature, à la libération de plusieurs centaines de personnes détenues pour des infractions commises dans le cadre de cette crise.
L’une des mesures les plus emblématiques a certainement été la tenue le 30 septembre au 4 octobre 2019 du Grand Dialogue National. Parmi les recommandations phares formulées par les participants à ces assises historiques, survenaient l’octroi d’un statut spécial aux régions du Sud-ouest et du Nord-ouest et la mise en œuvre d’un plan de reconstruction et de développement de ces 2 régions.