Nous aimons au sens "aimer le poisson", dit un rabbin. Une amie m'a envoyé sa vidéo ("fish love"), peut-être parce que je dis quelque-chose de semblable : moi, je parle de poulet.
Mais la comparaison s'arrête là. Le dit rabbin pense en effet que tout amour est égoïste et calcul. C'est pourquoi, paradoxalement, on peut aimer donner : j'aime dans l'autre ce que je lui ai donné. Pour ma part, il me semble qu'une grande partie de ce que l'on associé au mot "amour", qui est irrationnel. Nous sommes pris d'élans que nous ne contrôlons pas. Paradoxalement ces élans peuvent être de mauvais calculs, mais ce n'est pas toujours le cas que nous les regrettions.