est inconnue
mais les lettres
lui arrivent
d’orages et d’amour
Il se tait depuis longtemps
il ne compte ni nuits ni jours
sauf les messages
qui ne lui sont pas adressés
La nuit en lui est un alcool fort
que le sommeil protège
comme un ami défunt
***
José Ensch (1942-2008) – Façades (Estuaires, 2009)