Magazine Journal intime
Ils ont marqué son corps de multiples traces, creusé des sillons sur ses flancs à vif, les lames de plusieurs couteaux affûtés ont pénétré ses chairs des heures durant, meurtrissant ses tissus. En de multiples occasions il s'est retenu de mourir comme on se retient de vomir. Parfois il perdait connaissance mais ses bourreaux le ranimaient toujours. Et puis les robes de bure entourant son lit de douleur se sont dispersées et son calvaire a pris fin comme la pluie de mars s’interrompait.