The Saint’s Magic Power is Omnipotent est une série de light novel japonais de Yuka Tachibana et illustrée par Yasuyuki Syuri. La série a commencé en 2016, et elle est toujours en cours après sept volumes. Il existe une adaptation en manga dessinée par Fujiazuki. Ce dernier est publié en ligne sur le site web ComicWalker et compte cinq tomes reliés. Totalement inédit en France, c’est l’adaptation en anime qui nous intéresse car elle est diffusée tous les mardis à 17h30 sur Wakanim.
Le résumé
Sei est une jeune employée de bureau un peu accro à son travail. Un soir, en rentrant chez elle après avoir terminé ses heures supplémentaires, une étrange lumière l’enveloppe et la transporte dans un autre monde. On vient de l’invoquer en tant que « Sainte » !
Le problème, c’est qu’elle n’est pas la seule dans ce cas… et que le roi n’a d’yeux que pour la lycéenne arrivée en même temps qu’elle. Ne supportant pas cette ignorance, Sei quitte le palais royal et décide de s’adonner à son ancienne passion pour la botanique en rejoignant un centre de recherche sur les plantes médicinales. Là, elle apprend l’art de la magie et de la concoction des potions aux côtés de Johan, le directeur de l’institut, et de Jude, son collègue et professeur.
Elle découvre également que son pouvoir de « Sainte » lui permet d’augmenter de 50 % l’efficacité de toutes ses potions. C’est ainsi qu’elle réussit à sauver la vie du capitaine des chevaliers, Albert, pourtant grièvement blessé. Dès lors, une rumeur commence à se répandre dans le royaume : ne serait-ce pas Sei, la véritable « Sainte » ?
L’équipe
C’est le studio diomedéa que l’on connait pour ses animes récents comme Ahiru no Sora ou Domestic na kanojo. Ce ne sont jamais des grands titres, mais ils font le job. A la réalisation Shōta Ihata un animateur qui avait déjà dirigé Domestic na kanojo. Au scénario Wataru Watari, un scénariste habitué au adaptation de light novel, tant en anime qu’en manga.
Les personnages de Yasuyuki Syuri sont très bien transposé à l’écran par le chara designer Masakazu Ishikawa.
Rien à dire sur les musiques de Kenichi Kuroda qui passe-partout. Le générique de début nommé Blessing est interprété par Aira Yuuki et le générique de fin, Page for Tomorrow, est in titre de NOW ON AIR.
Pourquoi c’est bien ?
Vous êtes allergique aux isekai ? Alors laissez moi vous convaincre que The Saint’s Magic Power is Omnipotent est différent. Le début est très classique, l’héroïne dans sa vraie vie n’a pas d’amis et ne pense qu’à sont travail. Métro, boulot, dodo. Bref, rien de transcendant. Elle bascule dans un monde de fantasy. Elle va y découvrir la magie, ses pouvoirs elle va s’en servir pour aider les autres. Si elle n’était pas méchante dans son monde, elle n’avait que peut d’interactions avec ses semblables. Changement de cap, grâce à son don, elle va s’ouvrir à d’autres personnes.
Ce qui est intéressant, c’est qu’on entre pas forcément de le schéma habituel. C’est une jeune femme, elle va trouver assez vite sa place autant dans la magie, qu’auprès de ses collègues masculins. Si elle est bien entourée, il semble que le Capitaine Albert est une petite longueur d’avance. Nous ne sommes pas vraiment dans une romance ou même un harem. C’est un peu plus subtil, et l’intérêt de l’histoire c’est avant tout son apprentissage de la magie.
The Saint’s Magic Power is Omnipotent est une très bonne surprise. Si ce n’est pas l’anime de l’année ou de la décennie, malgré tout on passe un bon moment.
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