Ils s’appelaient Prost, comme le pilote de formule 1, mais ils détestaient les sports mécaniques. Leur truc c’était la littérature qui prend son temps, les descriptions à leur aise sans se préoccuper du nombre de pages que cela nécessite. Aussi le prénommèrent-ils Marcel et lui lurent-ils les plus grandes œuvres. Leur petit Marcel Prost se montra un enfant attentif et sage qui, comble de joie, démontra ses aptitudes en rédaction. Mais à l’âge de dix-huit ans, il entra dans un gang d’assassins qui, comble de malheur, adorait la littérature décadente.