Comme vous le constatez ci-dessus, il m’a encore fallu ressortir mes archives des cartons, actualité politique oblige… Faut dire que l’individu pouvait alimenter une chronique antirasciste, et plus largement antifasciste par jour, tant il n’était pas avare de perpétuelles saillies racistes, sexistes et autoritaires pourtant peu compatibles avec le socialisme originel, et qu’on pouvait difficilement qualifier de dérapages tant elles faisaient système.
La raison de cette exhumation d’une mémoire fauxcialiste si peu glorieuse ? La candidature de Frédéric Bort, ancien directeur de cabinet de l’ex-président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, comme tête de liste, soutenu par le Rassemblement national (RN, ex-Front national) dans l’Hérault.
Sa motivation a le poids d’une barbe à papa :
« aujourd’hui, le RN est le seul parti qui défend les gens ordinaires contre les élites de Paris comme le faisait Georges Frêche lorsqu’il était président de la Région« .
Je suis fatigué de voir le nombre d’idiots politicards qui osent prétendre que la population « ordinaire » ressemblerait à ce parti d’extrême-droite, et en aurait majoritairement les idées. C’est à mon sens une insulte faite au peuple, que je tiens pour ma part en bien plus haute estime. Bref. C’est de toute façon se gaver de mots plus présentables publiquement quand la réalité est ailleurs. Il me suffira pour cela de porter mon regard sur ses impressionnantes convictions politiques personnelles, puisque le quidam est passé du PS, à LREM, et maintenant donc au parti lepéniste. On sent l’homme de valeurs… qui sait tourner opportunément dans le sens du vent. Qu’importe son odeur, il n’a visiblement pas la narine fragile…
Ailleurs, on en apprend davantage encore, toujours plus loin dans les eaux sales des caniveaux d’une pensée qui s’enfle à l’image de la grenouille de la fable, bien que dépensée en pure perte :
Prendre ses responsabilités, qu’il disait… En faisant un choix aussi irresponsable ? Avec des éléments de langage bien sentis correspondant opportunément au vocabulaire de l’extrême-droite bien sûr. Avec, pour seule exemple, à côté d’une diatribe qui ne coûte rien sur la mondialisation et ses effets, des références trumpistes comme ce recours à la théorie conspirationniste de l’ « état profond » (bien que le terme ait une toute autre origine que cet immonde personnage qui a dirigé les USA). Et voilà le tableau que je voulais camper de cette tête de gondole nationaliste/raciste est déjà prêt.
Ne manque plus que ces inévitables casseroles qui ne manqueront pas de refaire surface, vu que cette girouette se piquait autrefois de s’opposer à l’extrême-droite. Je sens qu’on va rire dans peu de temps à ses dépends. Laissons donc les chacals de la fachosphère s’en occuper à leur habituelle façon en grignotant des cacahuètes..