Ils partirent par ces chemins blancs creusés à flanc de montagne, comme des saignées poussiéreuses dans le sein de la baleine ; sur les traces de quelques légendes iliennes évanouies entre les pages d’un livre mythique que plus personne ne lit, n’emportant avec eux qu’un peu d’eau et de viande séchée. Personne ne les revit et les générations suivantes racontent que les nuits sans lune, ils hantent les vallons qui dominent les criques égéennes quand le vent d’Orient souffle son haleine chaude et rocailleuse.