Depuis le lancement de la PlayStation originale en 1994, Sony Computer Entertainment (maintenant Sony Interactive Entertainment), basé à Tokyo, s’est imposé comme un leader du matériel de jeu. Sony n’avait pas simplement sorti l’une des consoles de jeux les plus populaires de tous les temps, mais il avait également son propre développeur de jeux vidéo en interne, Japan Studio, pour produire des titres populaires.
C’est pourquoi la multitude d’annonces au cours des derniers mois selon lesquelles de nombreux vétérans expérimentés quittent le studio est particulièrement surprenante.
Le studio japonais de Sony a été fondé à l’automne 1993 et a fait ses débuts l’année suivante avec le jeu de rôle Crime Crackers pour le lancement de la PlayStation originale. Ce n’était pas un titre historique, mais tout au long des années 1990 et 2000, le studio a produit une gamme de jeux emblématiques, y compris le titre musical PaRappa the Rapper (1996), le titre sportif Everybody’s Golf (1997), le jeu de plateforme Ape Escape (1999) et plus .
Au cours des années PlayStation 2, Japan Studio a vraiment commencé à prendre son envol. Certains jeux, dont Ico (2001) et Shadow of the Colossus (2005), peuvent être comptés parmi les jeux les plus emblématiques et les plus influents de tous les temps. L’ère PlayStation 3 semblait en jachère en comparaison, mais le studio travaillait toujours à la sortie de titres intéressants qui ne pouvaient être trouvés sur d’autres consoles.
À l’automne 2013, juste avant la sortie de la PlayStation 4, j’ai visité Japan Studio dans son bureau de Shinagawa, situé au siège de Sony à Tokyo. J’avais été dans les bureaux de Sony plusieurs fois auparavant, mais en entrant dans Japan Studio, je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir comme si j’étais dans le sanctuaire intérieur de Sony. Par exemple, pour montrer la puissance du nouveau contrôleur et de la caméra DualShock 4 de la PS4, l’un des studios de développement internes de Japan Studio, Asobi Team, a créé The Playroom, une collection de mini-jeux préchargés sur toutes les PS4. La même équipe a suivi avec un jeu de plateforme soigné et bien reçu appelé Astro’s Playroom pour PlayStation 5.
Pourtant, le summum de Japan Studio était sans doute le 6 décembre 2016, le jour de la sortie de The Last Guardian. Développé par le groupe interne de Japan Studio, Team Ico, et conçu par le prodige Fumito Ueda, le jeu était le suivi de ses jeux Ico et Shadow of the Colossus, qui ont tous deux illustré comment les jeux pouvaient être artistiquement convaincants tout en conservant des éléments de jeu agréables. .
Les premières images de The Last Guardian ont été révélées en 2009, mais le jeu languissait dans le développement pendant des années, avec un intérêt pour la communauté des joueurs atteignant son paroxysme. Ueda a finalement quitté Sony en tant qu’employé officiel en 2011, mais a continué à travailler sur The Last Guardian jusqu’à sa sortie. The Last Guardian a été un succès critique et Japan Studio a continué à sortir des jeux intéressants, mais il n’a plus jamais atteint les mêmes hauteurs vertigineuses ou le même intérêt fervent.
Le dernier exode d’employés a commencé début décembre 2020 lorsque Keiichiro Toyama, créateur du titre d’horreur Siren et du jeu d’action inventif Gravity Rush, a soudainement annoncé qu’il avait quitté Sony et créait une nouvelle société appelée Studio de jeux bokeh.
Toyama était au Japan Studio depuis 1999 et était l’un des talents les plus intéressants de la société. Ce qui s’est démarqué avec son départ, c’est qu’il a emmené plus de collègues de Japan Studio avec lui, dont Kazunobu Sato, qui a conçu l’excellent jeu de plateforme PS3 Puppeteer et était un producteur sur The Last Guardian, et Junya Okura, un designer sur Gravity Rush.
Au départ, je pensais que c’était un événement ponctuel, que quelques créateurs de jeux vétérans frappaient de leur propre chef. Mais ensuite, l’exode a augmenté.
Le 25 février, le producteur et vétéran de 25 ans Masaaki Yamagiwa, qui a produit Bloodborne et Tokyo Jungle, tweeté, «Je quitte Sony Interactive Entertainment à la fin de ce mois. Je vais continuer à travailler dur pour créer des jeux. Un grand merci à tous!
Ensuite, ils ont continué à venir: producteur Masami Yamamoto, Créateur de personnages Gravity Rush Shunsuke Saito, producteur senior Kentaro Motomura, producteur exécutif Yasutaka Asakura et même Gavin Moore, vétéran de 24 ans, qui tweeté, «Le grand esprit créatif et la camaraderie du studio me manqueront.»
Sony a publié une déclaration au site Web de jeux vidéo et de divertissement IGN sur le statut de Japan Studio, expliquant qu’il était en cours de réorganisation à partir du 1er avril autour de l’équipe unique derrière Astro’s Playroom.
Il est difficile de voir quelle est la suite pour Japan Studio. La direction du développement a déjà fait un retour en force, mais avec la réorganisation et la perte de talents institutionnels, son avenir n’est pas clair. Mais le passé, et tout ce que Japan Studio a contribué au jeu, vivra.
À une époque à la fois de désinformation et de trop d’informations, un journalisme de qualité est plus crucial que jamais.
En vous abonnant, vous pouvez nous aider à créer la bonne histoire.
ABONNEZ-VOUS MAINTENANT
GALERIE DE PHOTOS (CLIQUEZ POUR AGRANDIR)
.
Depuis le lancement de la PlayStation originale en 1994, Sony Computer Entertainment (maintenant Sony Interactive Entertainment), basé à Tokyo, s’est imposé comme un leader du matériel de jeu. Sony n’avait pas simplement sorti l’une des consoles de jeux les plus populaires de tous les temps, mais il avait également son propre développeur de jeux vidéo en interne, Japan Studio, pour produire des titres populaires.
C’est pourquoi la multitude d’annonces au cours des derniers mois selon lesquelles de nombreux vétérans expérimentés quittent le studio est particulièrement surprenante.
Le studio japonais de Sony a été fondé à l’automne 1993 et a fait ses débuts l’année suivante avec le jeu de rôle Crime Crackers pour le lancement de la PlayStation originale. Ce n’était pas un titre historique, mais tout au long des années 1990 et 2000, le studio a produit une gamme de jeux emblématiques, y compris le titre musical PaRappa the Rapper (1996), le titre sportif Everybody’s Golf (1997), le jeu de plateforme Ape Escape (1999) et plus .
Au cours des années PlayStation 2, Japan Studio a vraiment commencé à prendre son envol. Certains jeux, dont Ico (2001) et Shadow of the Colossus (2005), peuvent être comptés parmi les jeux les plus emblématiques et les plus influents de tous les temps. L’ère PlayStation 3 semblait en jachère en comparaison, mais le studio travaillait toujours à la sortie de titres intéressants qui ne pouvaient être trouvés sur d’autres consoles.
À l’automne 2013, juste avant la sortie de la PlayStation 4, j’ai visité Japan Studio dans son bureau de Shinagawa, situé au siège de Sony à Tokyo. J’avais été dans les bureaux de Sony plusieurs fois auparavant, mais en entrant dans Japan Studio, je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir comme si j’étais dans le sanctuaire intérieur de Sony. Par exemple, pour montrer la puissance du nouveau contrôleur et de la caméra DualShock 4 de la PS4, l’un des studios de développement internes de Japan Studio, Asobi Team, a créé The Playroom, une collection de mini-jeux préchargés sur toutes les PS4. La même équipe a suivi avec un jeu de plateforme soigné et bien reçu appelé Astro’s Playroom pour PlayStation 5.
Pourtant, le summum de Japan Studio était sans doute le 6 décembre 2016, le jour de la sortie de The Last Guardian. Développé par le groupe interne de Japan Studio, Team Ico, et conçu par le prodige Fumito Ueda, le jeu était le suivi de ses jeux Ico et Shadow of the Colossus, qui ont tous deux illustré comment les jeux pouvaient être artistiquement convaincants tout en conservant des éléments de jeu agréables. .
Les premières images de The Last Guardian ont été révélées en 2009, mais le jeu languissait dans le développement pendant des années, avec un intérêt pour la communauté des joueurs atteignant son paroxysme. Ueda a finalement quitté Sony en tant qu’employé officiel en 2011, mais a continué à travailler sur The Last Guardian jusqu’à sa sortie. The Last Guardian a été un succès critique et Japan Studio a continué à sortir des jeux intéressants, mais il n’a plus jamais atteint les mêmes hauteurs vertigineuses ou le même intérêt fervent.
Le dernier exode d’employés a commencé début décembre 2020 lorsque Keiichiro Toyama, créateur du titre d’horreur Siren et du jeu d’action inventif Gravity Rush, a soudainement annoncé qu’il avait quitté Sony et créait une nouvelle société appelée Studio de jeux bokeh.
Toyama était au Japan Studio depuis 1999 et était l’un des talents les plus intéressants de la société. Ce qui s’est démarqué avec son départ, c’est qu’il a emmené plus de collègues de Japan Studio avec lui, dont Kazunobu Sato, qui a conçu l’excellent jeu de plateforme PS3 Puppeteer et était un producteur sur The Last Guardian, et Junya Okura, un designer sur Gravity Rush.
Au départ, je pensais que c’était un événement ponctuel, que quelques créateurs de jeux vétérans frappaient de leur propre chef. Mais ensuite, l’exode a augmenté.
Le 25 février, le producteur et vétéran de 25 ans Masaaki Yamagiwa, qui a produit Bloodborne et Tokyo Jungle, tweeté, «Je quitte Sony Interactive Entertainment à la fin de ce mois. Je vais continuer à travailler dur pour créer des jeux. Un grand merci à tous!
Ensuite, ils ont continué à venir: producteur Masami Yamamoto, Créateur de personnages Gravity Rush Shunsuke Saito, producteur senior Kentaro Motomura, producteur exécutif Yasutaka Asakura et même Gavin Moore, vétéran de 24 ans, qui tweeté, «Le grand esprit créatif et la camaraderie du studio me manqueront.»
Sony a publié une déclaration au site Web de jeux vidéo et de divertissement IGN sur le statut de Japan Studio, expliquant qu’il était en cours de réorganisation à partir du 1er avril autour de l’équipe unique derrière Astro’s Playroom.
Il est difficile de voir quelle est la suite pour Japan Studio. La direction du développement a déjà fait un retour en force, mais avec la réorganisation et la perte de talents institutionnels, son avenir n’est pas clair. Mais le passé, et tout ce que Japan Studio a contribué au jeu, vivra.
À une époque à la fois de désinformation et de trop d’informations, un journalisme de qualité est plus crucial que jamais.
En vous abonnant, vous pouvez nous aider à créer la bonne histoire.
ABONNEZ-VOUS MAINTENANT
GALERIE DE PHOTOS (CLIQUEZ POUR AGRANDIR)
. — to www.japantimes.co.jp