La France, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et le Royaume-Uni ont demandé dans un communiqué commun publié hier jeudi, au gouvernement israélien de stopper la construction de nouveaux logements dans de nouveaux territoires palestiniens occupés en Cisjordanie.
Les ministères des Affaires étrangères de ces cinq pays demandent "instamment au gouvernement d'Israël de revenir sur sa décision de procéder à la construction de 540 nouvelles unités de logements dans la colonie de Har Homa, fondée en 1997 en Cisjordanie occupée, et de mettre un terme à sa politique d'extension des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens occupés ".
Les capitales occidentales ont ajouté que la décision d'accroîtree les colonies à Har Homa " s'ajoute à l'accélération de la colonisation à Givat HaMatos et à la poursuite des expulsions à Jérusalem-Est, en particulier à Cheikh Jarrah ". Des manifestations de soutien, émaillées de heurts avec la police, ont quotidiennement lieu à Jérusalem-Est où des familles palestiniennes sont menacées d'expulsion au profit de colons israéliens.
En début d'année, le tribunal de district de Jérusalem a rendu une décision favorable aux familles juives qui revendiquent des droits de propriété à Cheikh Jarrah, un quartier proche de la Vieille ville et point de frictions entre Juifs et Palestiniens, à propos de terres sur lesquelles sont construites plusieurs maisons dans lesquelles vivent quatre familles palestiniennes. La Cour suprême israélienne a fixé à lundi une nouvelle audience dans ce dossier.
Paris, Berlin, Madrid, Rome et Londres ont rappelé le caractère illégal des colonies de peuplement sionistes au regard du droit international, ajoutant que la mise en œuvre de l'accroissement de ces colonies compromettrait davantage la perspective d'un Etat palestinien viable, avec Jérusalem comme capitale d'Israël et de l'Etat palestinien, ainsi que les perspectives d'un règlement pacifique du vieux conflit israélo-palestinien.
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