Actuellement 9e de Division 1 masculine, les promus saint-cyriens se portent bien et sont dans le bon tempo pour assurer leur objectif principal : le maintien.
« En ce moment, nous vivons plutôt bien car, après 14 matchs, l’espoir est de mise pour le maintien même si nous devrons encore livrer de gros duels » analyse François Berthier, le coach Saint-Cyrien.
Avec un bilan de 5 victoires et 9 défaites, le club de Saint-Cyr Touraine Handball reste satisfait de ses performances puisqu’il est placé dans le ventre mou du championnat, à bonne distance du premier relégable. « Petit à petit, nous avançons sur notre tableau de marche » confirme le manager général du club, Franck Mallet, avant de prévenir, « même si on sent que l’équipe prend de la maturité, il ne faut pas s’enflammer pour autant ».
Une prudence de mise puisque les hommes de François Berthier visent au minimum 8 victoires pour se maintenir. Et, le championnat reste disputé avec une formation saint-cyrienne qui n’est qu’à 3 points du premier relégable. « Il ne faut pas se tromper d’adversaire. Ce championnat est à deux vitesses avec 4 équipes qui jouent les premiers rôles ; les autres équipes, dont nous faisons partis, jouent le maintien. Mais la bonne surprise est de nous retrouver dans le groupe de tête de ces équipes qui luttent pour leur survie en Élite ». La lourde défaite subie, mercredi 16 février face à l’équipe du haut de tableau, Saint-Raphaël (24-34), est alors anecdotique. « Surtout que le score ne reflète pas la physionomie d’un match que nous aurions pu tuer en première période ».
Pour le manager tourangeau, le principal est donc que l’équipe soit présente lors des oppositions face à ses concurrents directs. Si le SCT n’a obtenu qu’une seule victoire en 2011, elle le fut face au 7e du championnat, Ivry, le 04 février dernier. Une victoire impérative en quelque sorte !
En plus, lors de cette rencontre, les joueurs de François Berthier ont montré beaucoup d’abnégation et de maîtrise pour l’emporter (31-28). Une preuve que les coéquipiers de Rémi Oliver ont beaucoup appris depuis leur début en LNH. « Globalement, nous sommes très satisfaits des joueurs, qui se montrent très professionnels car ils font les efforts et mouillent le maillot pour répondre aux attentes du club ». Des joueurs concernés par le projet du club et vivant dans une bonne ambiance, voilà les ingrédients de la réussite du SCT Handball. « Avec le président, Christophe Bouhour, nous avons la volonté de conserver un esprit club. Nous voulons que l’équipe professionnelle fasse partie intégrante du club avec des joueurs se mélangeant naturellement à nos bénévoles ».
Surtout que le club a le projet de s’installer durablement en LNH. Son premier fait d’arme médiatique a été la rencontre contre le Montpellier de Karabatic, dimanche 13 février. A cette occasion, le SCT a souhaité transformer ce match en évènement car la partie s’est jouée dans la grande salle Antarès du Mans.
Pour recevoir Montpellier et ses 3 champions du Monde le 13 février 2011, le club de Saint-Cyr Touraine Handball a délocalisé la rencontre au Mans pour évoluer dans une salle de 6 000 places. L’opération a été un franc succès car le match a été très disputé et les tribunes bien remplies.Malgré la défaite (26-29) du SCT, la fête a été belle et le match disputé jusqu’au bout. « Quand nous avons eu ce projet de se délocaliser pour ce match, avec l’envie de remplir une salle de 6000 places, on nous a regardé d’un drôle d’air. Mais, ce match a été une grande réussite en termes de spectacle et de spectateurs puisque nous avons rempli sans difficulté la salle Antarès ». Si le club surfe une bonne vague, il reste vigilant et sait très bien que le maintien s’atteindra seulement si l’équipe continue de travailler sérieusement. « Nous sommes contents mais pas euphoriques. Nous avons encore la moitié du chemin à parcourir » acquiesce le manager. « Nous allons entrer dans le money-time du championnat. Cela va être plus compliqué et le ballon va devenir lourd car la pression sportive et psychologique va entrer en compte » continue l’entraîneur. Et à 12 rencontres de la fin du championnat, chaque ballon peut devenir important. Ainsi, le club espère engrangée rapidement une victoire de plus avec la réception de Paris, vendredi 4 mars. « Cette rencontre sera un match couperet qu’il nous faudra remporter » prévient d’emblée le manager. Aux joueurs de mettre en application les vœux du manager pour se rapprocher un peu plus du maintien.
Article paru dans la Tribune de Tours du 24 février 2011
Par Jérémy Parard