Ne pillez plus ces nouveaux jours
quand le soleil verse son or
sur nos chairs attendries par l'âge des pierres
quand nos yeux pavoisent devant ce rêve
emmitouflé dans un rayon de lune
quand le galbe soyeusement apprivoisé
cherche les contours de la main qui effleure
Sous l'écorce de nos vies
le temps est à l'oeuvre
sculpte dans cette argile
des lumières frêles
que les mots épuisent aux confins de la mémoire
Surgissent alors des amours effrontées.
Huguette Bertrand
Partager cet article Repost0Poètes D'aujourd'hui
« Article précédent