Prodigal Son // Saison 2. Episode 11. You Can Run…
Je dois avouer que le meilleur twist de cette saison est clairement l’évasion de Martin Whitly alias The Surgeon. Cela permet clairement de donner le ton de la fin de la saison et c’est tout ce que j’espérais. Avec Martin en cavale, la série parvient à créer une tension intense qui ne désemplit pas. C’est assez fun et efficace pour se laisser avoir par le récit sans jamais le quitter des yeux. « You Can Run » reprend exactement où la série nous avait laissé à la fin de l’épisode précédent. Martin ne s’est pas évadé tout seul il l’a fait avec Hector et Friar Pete. Malcolm aurait dû anticiper tout ça mais maintenant nous avons trois serial killer en cavale. L’un des éléments les plus fascinants ici c’est surtout le fait que la famille Whitly est de nouveau au centre du récit. J’aime bien la place d’Ainsley dans toute cette histoire et le fait que Martin a été en contact avec lui tout ce temps. C’est une révélation assez prévisible mais plutôt sympathique. Je suis presque déçu que la série ne nous ait pas fait profiter un peu plus de la relation entre les deux personnages. Après tout Ainsley est une psychopathe comme son père.
Que Martin soit aussi présent dans l’esprit d’Ainsley est logique étant donné qu’elle lui ressemble plus que l’on ne pourrait l’imaginer. Martin a conseillé à Ainsley de mimer les réactions et réponses émotionnelles que les gens attendent des autres face à certaines situations. L’évolution d’Ainsley depuis la fin du dernier épisode de la saison 1 est fascinante. C’est ce genre de choses que j’adore dans Prodigal Son et sa mécanique. Le fait que Martin se soit évadé a clairement permis de renouveler un peu la mythologie de la série et de la conduire différemment. Cela permet aussi de redonner à Malcolm une place importante. La façon dont le personnage se fait une place dans le récit et la quête pour retrouver son père est parfaite. C’est ce genre de choses que l’on ne peut qu’adorer.
Les retournements de situation tout au long de l’épisode sont parfaits et notamment le twist de la fin de l’épisode. Martin de son côté reste obsédé par Malcolm. Il espère toujours que son fils soit comme lui. Cela nous offre quelques jolis flashs et moments qui permettent une fois de plus d’exploiter au mieux le talent de tout ce beau monde. Le fait que Malcolm aime toujours son père est assez logique même si ce dernier a fait des choses terribles. Musicalement aussi, Prodigal Son nous offre quelques jolis instants. « Mad World » est le genre de musique qui colle parfaitement à l’esprit de la série. Tout cela nous offre une scène finale parfaite où Malcolm se rend compte qu’il est tombé dans le piège de son père qui a tout fait pour brouiller les pistes intelligemment jusqu’à la révélation de la fin où Vivian Capshaw n’est finalement pas un personnage inutile… bien au contraire.
Note : 7/10. En bref, une chasse à l’homme donne un épisode étonnant et réussi une fois de plus.
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