Monsieur le directeur de publication,
Au sujet de votre parution du 4 Mai 2021 avec pour titre au ventre de votre tabloïd : Bangangté : des conseillers municipaux contre la « dynastie » Niat.
Sans vous faire le procès sur le contenu aussi bien sur la forme que sur le fond de votre article, nous soumettons à votre rédaction, le droit de réponse. Notre droit de réponse rétablit sans travestir la réalité, ce qui s’est passé au conseil de plein droit pour l’élection du maire.
Le jour de l’élection, des conseillers ont été séquestrés dans des maisons dans le but de faire que le quorum ne soit pas atteint. Ainsi, sur l’ensemble des 40 conseillers, 16 ont répondu présents à la convocation du préfet du département du Ndé.
Pourtant à la veille et suivant les principes du parti, Eric Niat est élu et est investi par le Rdpc pour cette élection. L’élection en interne s’est tenue à la veille, donc le 2 Mai 2021 à la maison du parti de Bangangté.
Le mandataire du Rdpc, Lamaire Ndjankou qui a coordonné cette élection a déclaré que tout s’est passé dans la transparence, dans l’expression libre de son choix et dans le calme. Les deux candidats, Tchoumi Jean Lambert ayant obtenu 19 voix contre 21 pour Eric Niat, se sont donné la poignée de main, signe de discipline et de concorde qui regnent dans le parti.
Le titre retenu à la une de votre parution est à notre sens injuste et ne traduit pas la réalité des faits. Vous vous permettez d’évoquer la « dynastie« , au vu du patronyme Niat pour tenter de ternir l’image de la deuxième personnalité du Cameroun.
Monsieur le directeur de publication, je voudrais vous rappeler que j’ai participé à 3 reprises à l’élection pour briguer le poste de maire de la commune de Bangangté. Mû par la volonté de développer cette cité, engagé comme un serment, je ne me suis pas découragé.
Espérant que vous publierez intégralement ce droit de réponse suivant l’espace rédactionnel et la mise en valeur de l’information accordés à l’article querellé, nous vous prions de croire Monsieur le Directeur de publication, en l’expression de notre respect, que la journée mondiale de la liberté de presse soit non pas un slogan mais un fait dans notre cher et beau pays.