Depuis quelques temps, des écrits visant à discréditer la Task Force mise en place par le Chef de l’Etat au Secrétariat Général de la Présidence de la République inondent les réseaux sociaux et une certaine presse.
Qui sont les visages cachés derrière de telles pratiques, sinon des personnes malveillantes, frustrées et en plein désarroi total et collectif? Des personnes à qui on a coupé l’appétit débordant. Comment peut-on en vouloir terriblement à une structure qui vient à point nommé pour corriger les multiples dysfonctionnements observés dans l’attribution des marchés, ainsi que de nombreux cas d’abus et de pratiques peu orthodoxes constatés dans le cadre de la riposte contre le COVID-19.
Dans sa composition, la Task Force regroupe des représentants de différentes administrations impliquées dans la riposte : Services du Premier Ministre, Ministère de la Santé Publique, Ministère de l’Administration Territoriale, Ministère des Finances, Ministère de la Défense, Secrétariat d’Etat à la Défense Chargé de la Gendarmerie, Délégation Générale à la Sûreté Nationale. Par ailleurs, hormis les membres statutaires de cette instance, plusieurs responsables du corps médical et pharmaceutique sont souvent conviés aux réunions, parmi lesquels ceux de l’Ordre National des Médecins du Cameroun, les Délégués Régionaux de la Santé Publique, les Directeurs Généraux et Directeurs des hôpitaux impliqués dans la riposte, les responsables pharmaceutiques, et bien d’autres personnes ressources en fonction des sujets à l’ordre du jour.
La mission de la Task Force COVID est de fluidifier et d’accélérer le processus de mise en œuvre de la riposte, surtout avec l’arrivée au Cameroun de la deuxième vague plus meurtrière de la pandémie du COVID-19. Les concertations de la Task Force portent non seulement sur l’évaluation de la situation épidémiologique dans notre pays, mais proposent les voies et moyens susceptibles d’aider à maîtriser la flambée de l’épidémie observée depuis le début de l’année 2021. Il ne s’agit nullement de se substituer à l’action du gouvernement dans ce domaine, mais plutôt de la renforcer.
S’agissant de son mode de fonctionnement, la Task Force travaille en toute transparence, d’autant plus que ses séances de travail sont sanctionnées par des comptes-rendus adressés régulièrement et naturellement à la Très Haute Hiérarchie pour appréciation. La participation quasi assidue des membres non-statutaires aux délibérations démontre à suffisance l’esprit de transparence qui amine cette instance.
Pour ce qui est du choix des entreprises à contractualiser, cela se passe au cours des séances de travail. Les offres proposées par les entreprises sont défendues devant tous les membres présents, selon une critériologie connue de tous. Ainsi, les membres s’efforcent-ils de s’appuyer sur les entreprises connues dans le secteur médical, sur celles ayant une expérience avérée en matière de fourniture du matériel médical et pharmaceutique. C’est donc ainsi que les aventuriers de tous bords se trouvent d’office écartés.
Les prix validés sont discutés avec les entrepreneurs, l’esprit qui prévaut étant de ramener au plus bas les différentes offres soumises, que ce soit pour les Tests de dépistage, que pour l’achat des matériels médicaux, de laboratoire et de prise en charge des malades. Dans le cadre de la passation des marchés, la Task Force a mis en place une politique d’ouverture, associant le plus grand nombre possible des prestataires pour chaque activité. Il est donc question de diversifier les types d’entreprises engagées dans la fourniture non seulement des tests de dépistage mais aussi pour les autres matériels. Ainsi, là où d’aucuns ont brillé en privilégiant le quasi-monopole accordé, par exemple, à l’entreprise Mediline Medical Cameroon SA pour la fourniture des tests de dépistage, la Task Force prône la diversification. Un seul prestataire des tests de dépistage a échappé à cette règle, pour ce qui est des tests de dépistage de la plateforme ABBOTT. Il s’agit de l’entreprise MEDICAL PLUS SARL. Ladite entreprise étant le représentant de la firme pharmaceutique ABBOTT au Cameroun. Un fait confirmé tant par la maison-mère que par les représentants des laboratoires invités aux délibérations. De toute évidence, contrairement à ce que certains prétendent, la Task Force COVID est loin d’être cette instance qui distribue des marchés et autres prébendes COVID aux petits copains. Tout est fait dans la transparence totale. Pour tout dire, le triste hold-up pratiqué autrefois sur le marché des tests de dépistage par MEDILINE MEDICAL CAMEROON SA et sa complice MODA HOLDING HONG KONG n’a aucune chance de prospérer avec la Task Force mise en place à la Présidence de la République.
Pour ce qui est des prix pratiqués auparavant, la Task Force a complètement cassé cette dynamique où les Tests de dépistage Rapide étaient gonflés à 17.500 FCFA l’unité. Les membres de la Task Force ont négocié ces tests à 5.000 FCFA l’unité, pour ce qui est des Tests de dépistage Rapide et 15.000FCFA pour les Tests PCR. Ce qui permet à l’Etat de faire des économies. Pour les marchés futurs, plus d’économies devraient être faites, avec l’entrée en scène d’autres prestataires dont les offres sont plus compétitives.
Ceux qui décochent des flèches aujourd’hui contre la Task Force COVID ne se rappellent plus que même après la mise à disposition de 180 milliards de FCFA pour la riposte contre la pandémie du COVID-19 au cours de l’année 2020, les Centres de prise en charge ont continué à manquer cruellement d’oxygène et de scanners, équipements pourtant indispensables pour la prise en charge des patients. Au lieu de continuer à intoxiquer les populations qui ne cherchent que l’amélioration de leur prise en charge sanitaire à travers le pays, cette race de hiboux devraient se taire à jamais et préparer leur défense au vu des accusations de malversations qui pèsent sur leurs têtes, comme une épée de Damoclès, quant à la gestion de plusieurs milliards de FCFA dans le cadre de la riposte COVID.