Toujours fidèle à lui-même, le président déchu qui restera gravé dans les annales de l’histoire pour sa particulière putréfaction morale et son rejet absolu des règles démocratiques les plus élémentaires a trouvé un moyen à son illustre façon pour engager le débat démocratique :
Comme il l’avait annoncé au moment de son retentissant échec électoral, entaché de violences inédites à son appel, il a lancé une nouvelle page de com (on est loin de la plate-forme qu’il promettait alors) sur son propre site, tout à sa gloire si médiocrement personnelle, puisque les réseaux sociaux traditionnels l’avaient, à raison, black-listé. Entraînant sa meute de cloportes dans les tréfonds des internets.
Modestement intitulée « Depuis le bureau de Donald J. Trump », histoire d’ assurer un dialogue contradictoire dans la joie et la bonne humeur avec ses propres partisans, cette page n’est pas du tout, du tout interactive. C’est à dire qu’il n’y aura aucun débat possible, et bien sûr et encore moins, aucune remise en question. Les trumpistes et Qanon inféodés à ce grand gourou suprémaciste affairiste inculte ne pourront absolument pas commenter ses déclarations. Seulement les liker ou les partager…. Autrement dit, Trump, tu l’aimes ou tu te casses. C’est dire assez l’égotisme mégalo du bonhomme, et par conséquent le mépris total en lequel il tient ses propres partisans, au front pourtant particulièrement bas , qui ne risquaient pas vraiment de trop le contredire…