Diplômé de sciences politiques en 2001 à l’université du Massachusetts aux Etats-Unis, fondateur d’une association ayant pour but de voler au secours aux personnes vulnérables et très attaché aux valeurs de liberté et de démocratie, le fils du président du Sénat, est présenté comme le candidat du développement.
Est-ce un péché de vouloir suivre les traces de son père ? Non, répondent plusieurs observateurs de la scène politique dans le département du Ndé. Eux qui estiment qu’il y’a péché quand il est délibérément mis en avant « le délit de patronyme » au détriment d’actions concrètes dans la manipulation, la désinformation et le dénigrement sans fondement. C’est visiblement de cette chasse à l’homme dont est victime Eric Niat depuis qu’il a une nouvelle fois, exprimer le vœu de briguer un mandat à la tête de la commune de Bangangte. Conseiller municipal longtemps mis sous l’éteignoir depuis le règne des deux précédents maires, le fils de Marcel Niat Njifendji est aujourd’hui pris pour cible. Entre ceux qui estiment que la dynastie Niat ne doit pas se pérenniser et ceux qui pensent que le jeune loup manque d’expérience et de baraqua pour assumer les fonctions de maire à la tête d’une commune aussi convoitée et stratégique que Bangangté, le nom du férue de basket-ball est mangé à toutes les sauces. Son crime ? Avoir pensé qu’il est temps qu’il monte aux affaires pour apporter le changement et le développement dans la ville qui l’a vu grandir.
Moulé depuis l’Onu
Diplômé de sciences politiques en 2001 à l’université du Massachusetts aux Etats-Unis, il a matérialisé ce cursus à la mission camerounaise de l’Organisation des Nations-Unies (Onu) pendant la deuxième guerre du Golfe ou il a côtoyé des légendes de la taille de Koffi Annan. C’est à ce moment-là pour la première fois au delà de la théorie, confesse-t-il, qu’il a touché la réalité et y a pris goût. A partir de 2013, Éric Niat jure avoir pour seul objectif de mener des actions en faveur des populations. A ceux qui pensent qu’il n’a pas un cursus politique pour prétendre à ce poste, ils et judicieux de rappeler qu’au sein du Rdpc, il est 4ème ensuite 3ème adjoint au maire de la commune de Bangangté et non moins conseiller municipal. Par ailleurs, il a bénéficié de plus de 8 000 signatures pour des actes communaux et plus de 50 mariages civils célébrés. Il a également participé avec engagement et conviction, à la campagne du Rdpc pour les élections du 9 février 2020 et à l’élection présidentielle d’octobre 2018.
Parmi ses faits d’armes, des dons de 300 pagnes aux sections OJrdpc de Bazou, Bangangté, Tonga pour la fête du 20 mai en 2015, 2016, 2017 et 2018. Tout comme il a fait des dons de 6000 cartes d’électeurs lors de la campagne d’adhésion à titre d’action citoyenne. A cela vient se greffer ces 600 pagnes du parti offerts aux sections Ojrdpc, Ofrdpc, Rdpc de Ndé Nord pour la commémoration du 6 novembre 2017. Sur le plan associatif, Eric Niat est le secrétaire général de la Fondation qui porte son nom. Et c’est à ce titre qu’il a attribué plus de 100 bourses scolaires et offert une ambulance à l’hôpital de district de Bangangté. Dans ce sillage s’inscrit des dons de quatre forages au quartier Bantoum, Maham, quartiers 6 et 7 de Bangangté. On peut également citer pêlemêle la construction d’une école Franco-arabe pour la communauté Bororo de Bangangté, la campagne de distribution kit stop Covid-19 doublée de 16 jours de campagne dans les quatre arrondissements et 14 groupements dans le Nde.
A l’école des pratiques managériales
Membre et conseiller, il est le mentor de l’Association « Activ Space » présentée comme le plus grand incubateur de startup technologique du Cameroun ayant pour but d’aider les jeunes entrepreneurs à créer leurs entreprises en leur apportant des appuis, en leur arrimant à l’économie numérique et en leur prodiguant les bonnes pratiques managériales. A preuve, cette association a contribué à créer de centaines de projets d’entreprenariat portés par des jeunes camerounais. Vice-président du « Kùm Ntsi’ Medùmba », association culturelle pour la promotion de la langue et la culture Medùmba, Eric Niat a été élévé au rang de Chevalier de l’Ordre du Mérite camerounais. Depuis 2013, il fait feu de tout bois à travers l’AS Nzuimanto (basket-ball, volley-ball, handball,…) spécialisée dans la formation et l’encadrement de plus de 1000 enfants avec des jeunes en équipes nationales, champion du Cameroun. « Eric Niat n’est pas le seul fils de Marcel Niat Njifenji. Il a choisi son chemin. Il a fait le serment de se mettre à la disposition du Cameroun et des populations de Bangangté. Ses faits d’armes parlent d’eux-mêmes », vante un conseiller municipal qui pense que l’homme est injustement victime d’une guerre de clans. Porté à la tête de la commune, Eric Niat promet de renforcer la capacité de la commune de Bangangte à assurer la maintenance de ses infrastructures. De même qu’il envisage améliorer la coopération entre la commune et les Services déconcentrés de l’Etat et à sortir les zones rurales de l’ornière notamment à travers les domaines de l’approvisionnement en eau, en énergie électrique et de l’éducation de base.