Non, je n’ai pas fait d’erreur d’orthographe. Rien à voir avec le teck, ce bois exotique, précieux et imputrescible recommandé dans la fabrication des coques de bateaux ou les salons de jardin ! Emprunté au grec ancien θήκη, thêkê signifie rangement. Le suffixe « thèque » est utilisé pour former des mots se rapportant :
- Aux meubles
- Aux lieux de stockage
- A des bâtiments dans lesquels on conserve des objets
- Aux constructions animales « ressemblant » à des meubles
- Aux organes servant à protéger quelque chose.
Voici donc quelques exemples :
La pinacothèque : même si c’est l’heure de l’apéritif, il ne s’agit pas d’une discothèque où l’on peut déguster une pina colada ! Formé des deux mots grecs pínax, tableau et de thêké, boîte, ce lieu est un musée où sont exposées des œuvres picturales.
La coniothèque : Du grec ancien, konía (« poussière ») et de thêkê, boite, la coniothèque, en botanique désigne une loge à pollen que porte l’anthère (partie de l’étamine d’une fleur).
La gypsothèque : Du grec ancien, gýpsos, plâtre et thêkê, boîte, ce lieu accueille des sculptures ainsi que leurs moulages et plâtres.
Vous fréquentez tous, sans doute, une bibliothèque. Si vous avez de la chance, il pourrait même s’agir d’une médiathèque, si elle abrite toutes sortes de médias. Dans ce cas, vous y trouverez, une discothèque, une diathèque (pour les diapositives), une hémérothèque (pour les journaux), une partothèque (pour les partitions) une DVDthèque (ou dévédéthèque) et peut-être même, une BDthèque !
La carothèque : lieu où l’on archive des carottes géologiques et glaciaires.
La candidathèque ou CVthèque : banque de données destinée à l’archivage des curriculum vitæ.
La ludothèque : collection de jeux. Au Québec, il est courant de l’appeler joujouthèque !
Il est un peut plus de midi, j’abandonne mes « thèque » pour un steak !
L’article Des rangements en thèque est apparu en premier sur Culture générale.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble