Je ne sais pas où j'ai péché ce titre d'Anne Pauly mais j'en sors un peu déçue, j'ai trouvé l'ouvrage sans grand intérêt.
La narratrice vient de perdre son père. Elle s'occupe avec son frère de toutes les démarches à remplir lors d'un décès : choix du cercueil et des chants de messe, paperasse à trier et maison à vider. C'est bien sûr l'occasion de rappeler qui était son papa, un homme alcoolique, handicapé, violent envers sa femme mais aussi lecteur de poésie, collectionneur et testeur de piles. Avec les objets, le visage apparait, l'histoire prend un nouveau sens. La relation du père et de la fille continue de grandir, de s'enrichir finalement tandis que le fils reste complétement bloqué, n'ayant pas réussi à aimer son père. Il y a aussi la fameuse lettre de la 4e de couv', qui arrive assez tard dans la narration et apporte un regard doux mais finalement pas si étonnant sur ce père disparu.
C'est authentique, c'est tendre, c'est agréable mais j'en ressors sur ma faim, un peu étonnée des excellents avis lus ici ou là. J'ai trouvé le lecture un peu terne et ennuyeuse.