On adore Luke Bannister, on a toujours l'impression qu'il fait partie de nos proches, et pourtant, à part une interview, on ne le connait pas, mais à chaque fois qu'il arrive sur nos écrans avec un nouveau film, on est heureux de le retrouver, on est toujours touché par une sorte de poésie que lui seul arrive à transmettre.
Les premiers jours de pêche, on a tous ces moments en mémoire, même si cette année cela a été un peu difficile de se retrouver au bord de l'eau (sauf ceux qui ont une rivière poissonneuses en bas de chez eux) mais à partir d'aujourd'hui c'est fini, vous pouvez y aller, rentrez à 19h... c'est tout. Mais on n'est pas là pour parler de confinement mais du bonheur de pêcher au printemps, quand la nature s'éveille à nouveau, quand les eaux redeviennent normales après les fortes pluies de Mars ou la fonte des neiges, quand les premiers soleil réveillent la nature, que la température fait éclore la nature et sortir les insectes. L'air frais, le bonheur de rentrer dans l'eau sans frémir (pour ceux qui n'ont pas oublié leurs waders...), bref comment en quelques coups de fouet on oublie instantanément les désagréments des mois passés. Si les truites ne sont pas actives, on fera comme Luke au début, en noyé, en peignant bien comme il faut, en avançant de trois pas puis peigner à nouveau. Ratisser large en étant certain que la mouche soit passée partout en faisant attention à l "l'arrachage "...
Bon assez raconté de conneries, et bon film avec Luke Bannister, et ses putaingues de cannes en bambou ou en fibre de verre ou même en carbone !
Et si vous avez envie d'aller pêcher en Angleterre dans la région du Devon (quand ce sera possible), c'est par ici que ça se passe !